Maud Descamps quitte "Télématin" sur France 2 pour rejoindre la matinale de Bruce Toussaint sur TF1

TF1 recrute dans la matinale concurrente. Exit "Télématin", la journaliste Maud Descamps sera aux côtés de Bruce Toussaint à la rentrée dans la matinale que prépare la chaîne du groupe Bouygues. Si l'information avait émergé depuis le début de semaine sur X, le nouveau nom de Twitter, où l'observateur des médias Clément Garin l'avait publié, Thomas Sotto a confirmé ce vendredi 1er décembre que la matinale de France 2 perdrait l'un de ses visages à la rentrée au micro de "Culture médias" sur Europe 1 .

Si Marie Portolano , également invitée de la radio du groupe Bolloré a d'abord botté en touche concernant l'avenir de sa consoeur, celui qui co-anime chaque matin "Télématin" avec elle ne s'est pas privé de répondre. "On ne va pas jouer les faux-culs, oui, Maud Descamps s'en va à TF1 et c'est une excellente journaliste", a confirmé le joker du "20 Heures" du service public en réponse à l'évocation de la rumeur par Thomas Isle. "Ça prouve qu'ils vont s'inspirer sans doute de nous", a ajouté celui qui incarne la matinale de France Télévisions depuis août 2021.

Mais le journaliste de 50 ans a très vite relativisé : "Après on n'est jamais dans ce métier que le micro devant lequel on est assis. Nicolas de Tavernost, le patron de M6, il a toujours une phrase qu'il prononce au mois d'avril lorsque les animateurs négocient les contrats, il dit : 'Le concept est plus fort que l'animateur'". Thomas Sotto a ensuite souhaité "bonne chance" à sa future ex-collègue. "C'est un très bon choix et on aura d'autres excellents choix pour continuer à mener 'Télématin' là où on veut le mener".

Alors que la rumeur avait déjà émergé sur les réseaux sociaux, Thomas Sotto n'avait déjà pas hésité à faire une subtile allusion au futur professionnel de Maud Descamps dans "Télématin" le mercredi 29 novembre dernier. Alors que la chroniqueuse répondait à une question des téléspectateurs sur la possibilité pour un employeur de licencier un employé en raison de photos de soirées publiées sur les réseaux sociaux, Marie Portolano avait lancé estimé qu'il n'y avait aucune raison "de se faire licencier pour ça". Le co-animateur de "Télématin" avait alors renchéri : "Sauf si c'est une fête avec la concurrence, si vous voyez ce que je veux dire". Cette affirmation avait engendré des rires en plateau avant que Maud Descamps ne reprenne le fil de sa chronique.

La journaliste de 41 ans avait rejoint la radio Europe 1 en 2010. Elle a multiplié les expériences dans différents services de la radio aux bonnettes bleues avant de rejoindre "Télématin". Menant ses missions à la radio et à la télévision de front, elle a finalement quitté la radio du groupe Lagardère en juin 2022. Depuis plusieurs années, elle assurait une chronique dans la matinale plusieurs fois par semaine. Elle a également officié plusieurs fois à la présentation du programme durant l'été ou encore ce jeudi 30 décembre, pour combler l'absence de Marie Portolano, malade.

Le binôme de présentateurs de la matinale du service public s'est encore épanché sur l'arrivée prochaine de leur nouveau concurrent sur TF1. "Ce n'est pas du tout anormal que TF1 se mette sur ce créneau là, je crois au contraire que ça salue le succès de 'Télématin'", a estimé Thomas Sotto. Marie Portolano voit, quant à elle, "quelque chose d'assez excitant" dans l'arrivée de ce nouveau rendez-vous. "Finalement ça nous donne un petit truc d'excitation qui fait que nous aussi on va y aller". Concernant la potentielle baisse d'audience que leur programme enregistrera, celle qui est toujours à la tête du "Meilleur pâtissier" sur M6 estime que "c'est le jeu".

"Si on court en regardant le couloir d'à côté, on va dans le mur. Alors que (...) notre couloir, il est quand même solide, il est patrimonial pour beaucoup de familles. (...) Donc il n'y a pas de réunion de crise", a finalement tranché Thomas Sotto. "Ce n'est pas parce que là, le 8 janvier, il n'y aura plus 'TFou' sur TF1 que ça va changer quelque chose pour nous. Nous on est toujours dans la même gamberge permanente". Et Marie Portolano de conclure : "Et on ajuste constamment en fait". Des ajustements qui devront donc inclure le départ d'une chroniqueuse.