En 2014, les températures s'annonçaient déjà suffocantes. Huit ans plus tard, les prévisions, mises à jour par Météo France pour août 2050, donnent un nouvel aperçu des conséquences du réchauffement climatique. Évelyne Dhéliat a comparé, ce jeudi dans le "13 Heures" de TF1, présenté par Marie-Sophie Lacarrau, la carte de 2014 avec celle de 2022 et décrypté les principales évolutions de températures qui attendent les Français en cas d'épisode de canicule.
Les différences ne sont "parfois pas énormes", a-t-elle fait remarquer, citant à l'antenne l'exemple de Grenoble. En août 2050, le mercure dans la capitale des Alpes pourrait atteindre 43°C à l'ombre (contre 42° selon les projections présentées il y a huit ans). Dans les régions centrales, la température a été réévaluée à la hausse, avec 44°C à Bourges ou Clermont-Ferrand (contre 40°C en 2014).
"Mais ce qui est notoire", a examiné Évelyne Dhéliat, ce sont les projections dans le nord-ouest de la France, "où l'on a parfois une différence de température de 10°C à 12°C. C'est le cas, par exemple, à Nantes, où l'on passe de prévisions à 30°C à 42°C". "Cela vous paraît peut-être excessif et pourtant souvenez-vous de ce qu'on a vécu l'été dernier", s'est souvenu Évelyne Dhéliat dans une vidéo mise en ligne ce mercredi sur les réseaux sociaux vue en quelques heures, selon TF1, plus de 500.000 fois. Ces 42°C, a poursuivi la cheffe du service météo de TF1, ont été atteints dans la cité des Ducs le 18 juillet dernier.
La température la plus chaude jamais enregistrée en France - 46°C - a été constatée dans l'Hérault, à Entre-Vignes (nouveau nom de Vérargues), le 28 juin 2019. En août 2050, Nîmes, ville toute proche, pourrait voir le thermomètre grimper jusqu'à 48°C. "Tous ces exemples du passé nous prouvent bien l'accélération du réchauffement climatique et la nécessité d'agir pour notre planète", a noté Évelyne Dhéliat. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.