Elle a vécu la naissance de TF1 le 6 janvier 1975 et suivi les premiers pas de la chaîne devenue privée le 16 avril 1987. Évelyne Dhéliat s'invite depuis cinquante ans dans le salon des téléspectateurs de la Une avec sa météo. Elle en est devenue la cheffe de service, et ne compte pas partir à la retraite de sitôt. La figure incontournable du petit écran était donc toute légitime pour apparaître dans l'émission spéciale proposée par TF1, le mardi 21 janvier, afin de célébrer les cinq décennies d'existence du groupe. C'est donc elle qui a passé le relais au duo Gilles Bouleau/Isabelle Ithurburu en présentant une partie de sa météo du soir dans le format des années 80/90. Effet nostalgique garanti.
Évelyne Dhéliat a donc ouvert son rendez-vous quotidien devant une carte rétro et beaucoup moins chargée que maintenant. "Certains d'entre vous se souviennent de ce générique des années 90", a-t-elle rappelé, effectuant ainsi "un clin d'oeil à la soirée souvenirs des 50 ans de TF1" qui allait suivre son bulletin. La présentatrice météo s'est ensuite amusée à comparer les cartes de 1987 et de 2025 pour annoncer la météo de demain, reconnaissant volontiers que la première manquait de précision. Une séquence qui s'est achevée par les tendances de la semaine données avec la typographie de l'époque, et ces grosses lettres initiales de chaque jour, teintées de soleil ou de pluie selon les prévisions.
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En CDI depuis 1971, soit à l'époque de l'ORTF, Évelyne Dhéliat n'était pas prédestinée à ce rôle de présentatrice. Elle n'a en effet pas effectué un cursus de météorologue, saisissant l'opportunité d'un stage à Météo-France pour être formée par Alain Gillot-Pétré, autre visage incontournable de la Une dans les années 90. Depuis, elle est devenue l'une des figures de la météo de la chaîne et a pu constater l'évolution, et non pas "la révolution", de sa rubrique. "Météo-France a fait des progrès incroyables en matière de prévisions. Avant, on les faisait pour le jour même et le lendemain, voir le surlendemain. Aujourd'hui, on va jusqu'à six ou sept jours avec une tendance", indique sur le site de TF1 celle qui n'avait au départ "aucune ambition à la télévision".