Il balance tout. Ce jeudi, Michel Drucker se confie dans les colonnes du "Parisien" pour dresser un bilan de sa saison sur France 2 et évoquer ses projets à la rentrée. Après avoir chargé ouvertement Laurent Delahousse, le qualifiant de "mec pas bien", le présentateur ne se cache pas d'avoir envisagé de quitter France Télévisions à la fin de cette saison.
"Il y a encore un mois, je voulais quitter France 2. Ca faisait deux ans que je ne me sentais plus à l'aise. J'en avais fait part à Delphine Ernotte. Ca m'a perturbé qu'on me bouge souvent de case. Je me suis demandé si je n'avais pas dépassé la date de péremption et je commençais à perdre l'envie", démarre Michel Drucker, précisant que Takis Candilis, numéro 2 de France Télévisions "l'a convaincu qu'il avait encore toute sa place", "qu'il était encore jeune", "qu'il fallait qu'il cesse les crises de parano".
Avant d'être rassuré par le dirigeant du groupe du service public, l'animateur de "Vivement dimanche" s'était approché d'autres chaînes pour la rentrée prochaine. "C'est moi qui suis allé voir si l'herbe n'était pas plus verte ailleurs. J'ai rencontré Ara Aprikian. J'ai vu Vincent Bolloré ", avoue le présentateur, ajoutant : "J'ai aussi beaucoup discuté avec Cyril Hanouna, qui veut devenir patron de chaîne d'ici trois ans. Il m'a dit : 'Tu viens sur C8 quand tu veux (...) Tu feras ce que tu voudras'. J'y ai réfléchi". Par ailleurs, Michel Drucker souligne son intérêt pour la radio : "Ca faisait partie de mes plans si j'arrêtais la télé. La radio me manque". Il rêve de "faire revivre 'Radioscopie' de Jacques Chancel" et imagine "rejoindre France Inter peut-être dans un an".
Enfin, le présentateur de France 2 tourne en dérision la petite phrase de Delphine Ernotte et de la ministre de la Culture, Françoise Nyssen , sur "les hommes blancs de plus de 50 ans". "Ca m'a fait sourire. Je ne suis pas un homme blanc de plus de 50 ans, mais un homme blanc de plus de 70 ans", lance-t-il, avant de conclure : "Etre devenu le présentateur des seniors, c'est très valorisant. Il n'y a pas un sous-public."