Et si c'était lui "l'homme libre" ? Dans une interview accordée à nos confrères du "Parisien", Michel Drucker lâche littéralement les chevaux. L'animateur historique du service public se livre sans retenue, évoquant notamment son remplacement cette saison, dans la case du dimanche à 19 heures, par Laurent Delahousse. Michel Drucker explique ainsi que, l'année dernière, quand France 2 a fait le choix de confier la tranche à son confrère du JT, il a pensé que la chaîne voulait "quelqu'un de plus jeune, de plus beau, de plus blond qui va séduire plus de ménagères". L'animateur révèle également s'être dit : "On n'ose pas me faire comprendre que je suis devenu has-been".
Concernant les différentes piques adressées tout au long de la saison à Laurent Delahousse, Michel Drucker explique que "jusque-là, c'était de l'humour". "De toute ma vie, je n'ai jamais critiqué un confrère, j'ai été d'une loyauté et d'une fidélité indéfectible au service public" poursuit-il. "Mais là, c'en est trop. Parce que Laurent Delahousse n'est pas un mec bien" lâche ensuite l'animateur, avant d'expliquer que le présentateur du JT a "demandé (sa) place pendant près de dix ans". "Chaque saison, il menaçait la direction de partir s'il n'avait pas le 19 heures alors que j'étais une locomotive pour son journal", gronde-t-il ensuite.
"Au départ, je ne le croyais pas. Jusqu'au jour où il l'a dit ouvertement", poursuit-il, confiant avoir été "peiné" par l'attitude "surréaliste" de son confrère. "Il a été d'une inélégance incroyable. C'est même le ballon d'or de la discipline", lâche ensuite Michel Drucker. "En interne, je ne suis pas le seul à le penser", raconte-t-il, assurant "lui avoir écrit" à l'époque. "Il a essayé de me faire croire qu'il était la courtoisie incarnée. Je n'ai aucune rancune mais j'ai de la mémoire", conclut finalement l'animateur doyen de France Télévisions.