À peine arrivée à la tête du concours Miss France, Alexia Laroche-Joubert a fait table rase. Une partie des règles historiques du concours ont été abrogées pour "permettre à un maximum de femmes de participer". Exit, donc, l'interdiction d'être mère de famille ou d'être tatouée. Des décisions qui ont fait grand bruit... Mais tout le règlement n'a pas vocation à finir à la poubelle. Dans une interview à puremedias.com, la patronne du concours a listé ces critères qui ne disparaîtront pas.
Le moins juste ? La taille. Impossible pour les jeunes femmes de participer au concours si elles ne dépassent pas la barre d'1m70. "Ce minimum est essentiel puisque les Miss défilent avec des robes de créateurs. On ne peut pas les réajuster, contrairement aux défilés de mode, nous n'avons pas de couturière pour rapiécer les robes", défend Alexia Laroche-Joubert.
Contrairement aux défilés cette fois, l'âge minimum requis ne sera pas revu à la baisse. "Nous ne laisserons jamais une femme en dessous de 18 ans concourir, contrairement à ce que peut faire le milieu de la mode", plaide la productrice. "Moins de 18 ans c'est trop jeune, il faut une certaine maturité. Ce serait trop difficile pour la Miss de passer autant de temps loin de sa famille".
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La définition d'une "femme" reste aussi inchangée, avec pour référence l'état-civil. Enfin, la ligne rouge, la chirurgie esthétique. Même si Alexia Laroche-Joubert refuse "tout jugement de valeur", elle précise que l'acte médical va à l'encontre "des valeurs de la marque et du concours Miss France" qui "prône le naturel". Avec une exception bien sûr, la chirurgie réparatrice.
Ce samedi 17 décembre 2022, dès 21h10, TF1 retransmettra en direct du M.A.CH 36 de Châteauroux, la 93ᵉ cérémonie de l'élection de Miss France.