Politique
Nicolas Dupont-Aignan révèle des SMS de "pressions" de Serge Dassault
Publié le 21 avril 2017 à 10:26
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
La candidat à la présidentielle a profité hier soir de son temps de parole sur France 2 pour dévoiler les messages d'un patron de presse français.
Nicolas Dupont-Aignan © France 2
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Les textos de trop ! Ce jeudi soir, Nicolas Dupont-Aignan a dégainé son téléphone pendant son passage dans "15 minutes pour convaincre" sur France 2, afin de révéler des textos d'un "grand patron de presse français". Selon les SMS qu'il a lus, le dirigeant "industriel" aurait fait pression auprès de lui pour que Nicolas Dupont-Aignan se retire en faveur de François Fillon. Après l'émission, le député de l'Essonne a affirmé à Marianne qu'il s'agissait des messages envoyés par Serge Dassault, actionnaire du "Figaro".

"La carotte !"

"Soyons franc, j'ai parlé de pressions insupportables qui m'ont été adressées pour m'inciter à renoncer à ma candidature, parce que je devrais renoncer à mes convictions. Je les ai refusées. Je l'ai dit cette semaine, et on a douté de ma parole, on a dit que je racontais cela pour faire un coup", a déclaré le maire de Yerres, en sortant son téléphone de sa poche. Il a ensuite annoncé qu'il allait révéler "ce que lui a envoyé un grand patron de presse français, industriel, au service d'un candidat."

Nicolas Dupont-Aignan a lu ses textos : "Je cite : 'Le boycott de mon journal n'est que la conséquence de ton attitude contre Fillon et ce n'est pas en restant dans ton coin que tu y arriveras, mais en étant dans une équipe gouvernementale'. La carotte ! 'Il vaut mieux manger une soupe que du pain rassis'. J'ai répondu à ce grand patron de presse : 'Je suis scandalisé que tu assumes ce boycott'. Il a répondu : 'Cela n'arrivera plus quand tu cesseras de combattre Fillon'. J'ai répondu : 'C'est de la censure'. Il a répondu : 'Si tu changes d'avis, il n'y aura pas plus de censure, je te l'assure'." puremedias.com vous propose de revoir la séquence.

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