C'est l'un des nombreux journalistes victimes du terrible conflit syrien. Le 11 janvier 2012, Gilles Jacquier, journaliste de France 2, était tué par un obus de mortier à Homs, ville du centre de la Syrie et épicentre à l'époque de la guerre civile syrienne. Il était alors le premier journaliste occidental tué sur ce théâtre d'opération.
Prix Albert Londres en 2003 pour un sujet remarqué dans la ville palestinienne de Naplouse en pleine deuxième Intifada, le journaliste tournait alors des images pour le magazine "Envoyé Spécial", animé à l'époque par Françoise Joly et Guilaine Chenu. Le tournage était autorisé et encadré par les autorités syriennes.
Ce mercredi, une esplanade portant le nom de Gilles Jacquier sera inaugurée à Paris, comme le rapporte Le Parisien. "En lui rendant hommage, en donnant son nom à une esplanade, nous l'inscrivons dans le quotidien des gens. Il ne sera pas oublié", a indiqué la Ville de Paris. C'est dans le XIe arrondissement, où le journaliste vivait, que l'esplanade, située entre le 50 et le 56 rue de Charonne, sera rebaptisée "Gilles Jacquier".
Le reporter "est mort pour que vive la liberté d'informer, pour que vive la liberté de la presse, pour que nous sachions ce qui se passe en Syrie", avait souligné en décembre dernier le député et conseiller parisien (PS) du XIe arrondissement Patrick Bloche, en proposant cette dénomination au Conseil de Paris. puremedias.com vous propose de revoir le reportage sur la carrière de Gilles Jacquier que France Télévisions avait réalisé après sa mort en 2012.