Ça, c'est fait. Désormais, les téléspectateurs de deux programmes quotidiens de France 3 vont découvrir des publicités pendant leur émission favorite. Sollicité par la chaîne du service public pour insérer des écrans publicitaires au milieu de "Météo à la carte" et "Le Jeu des 1.000 euros", l'Arcom, l'autorité de régulation de l'audiovisuel a statué en faveur de cette demande le 17 janvier, selon une décision publiée le 22 février sur son site internet.
Diffusé du lundi au vendredi à 12h55, "Météo à la carte" pourra contenir une page de réclames à condition que chacune de ses parties puisse être bien différenciée, explique le "gendarme" des médias. "La société France Télévisions a sollicité l'autorisation de l'Arcom pour pouvoir insérer un écran publicitaire entre les deux parties de l'émission 'Météo à la carte', diffusée du lundi au vendredi sur France 3, en application de l'article 29 de son cahier des charges. L'Autorité a décidé d'autoriser la coupure de l'émission par des messages publicitaires, sous réserve du maintien d'une différence éditoriale entre les deux parties", peut-on lire sur le site de l'Arcom. Présentée par Marine Vignes et Laurent Romejko, "Météo à la carte" est un programme informatif qui propose plusieurs sujets autour de la météo et du climat, pour comprendre son impact sur la nature, la santé, l'histoire et certains métiers, à travers des points météo détaillés, des reportages et des chroniques en plateau.
En ce qui concerne le "Le Jeu des 1.000 euros", adaptation du jeu radio emblématique de France Inter, et diffusé les samedis à 17h25 depuis le 9 septembre, l'Arcom a remarqué des différences notables entre la première et la deuxième partie du programme, présenté par Nicolas Stoufflet et Carinne Teyssandier. Dans cette version télévisée du jeu, les meilleurs candidats issus de l'émission de radio sont placés en binôme pour tenter de remporter la victoire. "L'Autorité, après avoir notamment constaté que les parties qualificatives et finale de l'émission concernée reposaient sur des mécaniques de jeu différentes et faisaient intervenir des participants dont le nombre et le statut changent entre les deux phases, a décidé d'autoriser la coupure de l'émission par des messages publicitaires" écrit l'Arcom.