La pipolisation de la vie politique gagne les rangs du gouvernement Ayrault. On connaissait la relation entre François Hollande et Valérie Trierweiler, le couple que forme Manuel Valls et la musicienne Anne Gravoin, la discrète vie amoureuse entre Michel Sapin et Valérie de Senneville, journaliste pour "Les Echos". Voici désormais Pierre Moscovici et Marie-Charline Pacquot. Trente ans les séparent, mais ils vivent le parfait amour depuis plusieurs années. Mademoiselle, peu connue du grand public, est chercheuse en philosophie.
Le couple a visiblement décidé de se montrer. Et qu'importe s'il n'y a pas si longtemps que ça, Pierre Moscovici, alors qu'il n'était pas encore ministre, dénonçait publiquement la pipolisation de la vie politique. Dimanche, Marie-Charline Pacquot a reçu l'équipe du "Supplément Politique" dans l'appartement parisien qu'elle partage avec lui. Photos d'enfance, clichés du couple en voyage, présentation du chat... Mieux qu'un reportage photos dans Paris Match, un sujet de sept minutes sur Canal+. En bonus, Pierre Moscovici a accordé une interview, et donc de son temps précieux, pour parler depuis son bureau à Bercy de Marie-Charline. "Je pense que c'est une jeune femme qui a beaucoup de talent, beaucoup de mérite, sortie de là où elle est, il n'y en a pas beaucoup. Elle a de la volonté, de la finesse, de l'intelligence. Le reste, je ne dirais pas que ça ne vous regarde pas mais je dirais que ça me regarde", explique-t-il très sérieusement.
Ce n'est pas la première fois que le couple cède aux sirènes des objectifs. Il y a quelques semaines, il posait dans le discret magazine Obsession. "Jugé un peu terne, Pierre Moscovici a du mal à accrocher la lumière. Marie-Charline Pacquot, c'est une bénédiction pour lui puisque ça le rend glamour, ça le rend intéressant, y compris à une frange un peu people de la presse ou du commentaire", décrypte dans le sujet Renaud Dély du Nouvel Oservateur. Ou comment user des vieilles ficelles pour s'offrir une campagne de communication chic et glamour.
Cette mise en avant de Marie-Charline Pacquot dans les médias ne séduit pas tous les observateurs. Ce midi sur Canal+, Nicolas Domenach, journaliste à Marianne, n'a pas caché sa consternation. "Quand vous faites rentrer les caméras dans la chambre à coucher, allez les sortir ensuite quand ça tourne à l'orage !", a-t-il réagi. Voilà Pierre Moscovici prévenu.