Audrey Pulvar VS Bernard Tapie
On a frôlé le départ de plateau le 26 octobre dernier sur iTELE. Audrey Pulvar recevait ce dimanche-là Bernard Tapie. L'homme d'affaires a refusé d'aborder les affaires en cours sur l'arbitrage du Crédit Lyonnais et sa récente mise en examen pour escroquerie en bande organisée. "Je n'ai pas envie d'en parler, vous pouvez me respecter !", a expliqué Bernard tapie, très en colère, arguant que la procédure judiciaire était toujours en cours et qu'il ne pouvait pas en parler. Ne se décourageant pas, Audrey Pulvar a continué à interroger le patron de "La Provence" sur ce sujet, sans grand succès. "On joue aux cartes alors ?", a-t-elle finalement lancé à son invité devant le refus de ce dernier de répondre à ses questions.
Audrey Pulvar a finalement tenté d'obtenir des réponses de Bernard Tapie sur un autre sujet, le foot. Mais l'ex-président de l'OM n' pas voulu davantage s'exprimer. "Non, cela ne m'intéresse pas ! Je parle de foot avec des gens qui connaissent le foot... Pas avec vous !", a lancé Bernard Tapie, très élégamment. Il a fallu attendre l'entrée sur le plateau un brin surréaliste de Michaël Darmon pour qu'il accepte finalement de répondre à de nouvelles questions.
Jean-Vincent Placé VS "Le Supplément"
L'ambiance était particulièrement tendue le 13 avril dernier sur le plateau du "Supplément" de Canal+. Agacé par un passage du reportage qui lui était consacré sur une affaire de PV impayés, l'écologiste Jean-Vincent Placé a quitté précipitamment le plateau pendant la coupure pub de cette émission enregistrée en lançant : "Je me tire, vous me faites chier".
Fait inédit, Canal+ a décidé de diffuser cette séquence off, où Maïtena Biraben court après lui pour le ramener sur le plateau et poursuivre l'entretien. Jean-Vincent Placé est finalement revenu après la publicité, pour répondre aux autres questions des journalistes et réagir aux traditionnelles séquences de l'émission. Quelques heures après la diffusion, le sénateur a affirmé ne jamais avoir vu "des tordus pareils" à propos des équipes du "Supplément" .
Eric Zemmour VS Mazarine Pingeot
L'année 2014 n'a pas été de tout repos pour Eric Zemmour. Avant son éviction d'iTELE, l'auteur du "Suicide français" avait déjà eu souvent des échanges très tendus à la télévision en marge de la promotion de son dernier livre. Parmi eux, un, particulièrement rude, avec Mazarine Pingeot. Le 6 novembre dernier sur le plateau des "Grandes questions" de France 5, la romancière a notamment accusé le polémiste de faire l'apologie du viol dans son ouvrage. "Ce n'est pas du tout ce que j'écris dans mon livre. Vous ne savez pas lire" lui a répondu Eric Zemmour, très agacé.
"Excusez-moi, je me suis tapé vos 400 pages avec la nausée au ventre ! J'ai dû le lire ligne par ligne parce qu'en plus, c'est assez indigeste et mal écrit" a ensuite taclé la fille de François Mitterrand, très remontée. "Vous avez raison, il vaut mieux écrire vos petits romans ridicules et illisibles. Vous voyez, moi, les gens me lisent, contrairement à vous. C'est dommage ! Ça fait mal, je comprends" a à son tour attaqué Eric Zemmour. "Ce n'est pas difficile d'aller vers la saleté et la laideur" a riposté Mazarine Pingeot.
Natacha Polony VS Aymeric Caron
La fin de saison dernière a été longue pour le duo Polony-Caron qui avait de plus en plus de mal à cacher ses vifs désaccords. Ainsi, en mars dernier, les deux polémistes de "On n'est pas couché" se sont écharpés verbalement devant Frigide Barjot. A un moment, Natacha Polony a ainsi souhaité intervenir pendant qu'Aymeric Caron parlait, ce qui a fortement déplu à ce dernier. "Je peux finir ?" a-t-il lâché, sur un ton agacé, provoquant des huées dans le public.
"Ouh, il s'énerve !" a ironiquement répondu Natacha Polony. "C'est la journée de la femme !" a tenté Frigide Barjot pour détendre l'ambiance, en vain. "Tu as parlé pendant un quart d'heure et je ne t'ai pas interrompue (...) Je ne m'amuse pas, j'essaye de dialoguer, simplement" a lancé Aymeric Caron à Natacha Polony. "Moi aussi, mais tu peux être aimable. Il a mangé quoi ? Non mais les carottes, ça ne rend pas aimable" a répliqué Natacha Polony.
Rachida Dati VS Mathieu Kassovitz
Vive passe d'armes en novembre dernier dans "On n'est pas couché" sur France 2 entre Rachida Dati et l'acteur Mathieu Kassovitz. Connu pour son caractère éruptif, le réalisateur de "La Haine" n'a pas apprécié une remarque de l'ancienne ministre de la Justice qui évoquait une "délinquance qui explose". "La délinquance qui explose ?" a ainsi immédiatement réagi l'acteur, visiblement très agacé par ces propos. "La délinquance augmente, elle n'explose pas" a-t-il corrigé en haussant la voix. Avant de se lancer dans une vive diatribe : "Arrêtez de faire peur aux gens ! (...) Madame, si vous étiez un tout petit peu dans la rue...Putain de merde quoi..." s'est-il emporté.
"Si vous étiez un tout petit peu proche des gens. Pas à travers vos promenades sous surveillance médiatique... Si vous compreniez comment fonctionne un peuple, vous sauriez, un, qu'on a pas besoin de vous. Deux, vous nous trompez, vous nous amenez dans les mauvaises directions" a poursuivi Mathieu Kassovitz, qualifiant au passage Rachida Dati de "piètre orateur".
Charles Consigny VS Étienne Liebig
Moment électrique dans "Les Grandes Gueules" le 3 juillet dernier sur RMC. L'émission a été le théâtre d'une très vive passe d'armes entre deux des invités, Charles Consigny et Étienne Liebig. Evoquant la réforme des retraites de Nicolas Sarkozy, Charles Consigny a commencé par relativiser la dureté du passage de l'âge légal de la retraite de 60 à 62 ans. Son contradicteur lui a alors lancé : "Pour toi, avocat (Charles Consigny est actuellement étudiant en droit), ce n'est pas très grave (...) On t'a payé tes études jusqu'à 30 balais. Tu peux y aller tranquille jusqu'à 90 ans et tu ne seras pas crevé. Moi, mon père, il est mort juste après avoir pris sa retraite".
Une réflexion qui a visiblement fortement agacé Charles Consigny. "C'est innommable de tenir un discours comme ça ! C'est ridicule ! C'est insupportable ! Mais comment tu peux parler comme ça ? C'est d'une bêtise invraisemblable" s'est emporté Charles Consigny. Et de lâcher, excédé : "C'est à cause de gens comme toi qu'on en est là aujourd'hui. Je n'ai jamais entendu un discours aussi con ! Il fallait que je vienne ici pour entendre un connard pareil !". Charles Consigny a ensuite quitté brusquement le studio. "Je me casse. Je ne veux plus parler avec ce type" a-t-il lancé.
Nicolas Dupont-Aignan VS Frédéric Haziza
Les mots étaient fleuris le 17 février dernier sur Canal+. Au cours de la chronique "Eldin Reporter" dans "Le Supplément" de Canal+, les téléspectateurs ont pu découvrir un échange virulent entre Nicolas Dupont-Aignan et le journaliste de LCP Frédéric Haziza. La tension entre les deux hommes était née quelques semaines plus tôt, quand Frédéric Haziza avait cité Nicolas Dupont-Aignan parmi les personnalités politiques selon lui complaisantes vis-à-vis des groupuscules d'extrême-droite. Et le journaliste avait cité pour preuve le cas de Marion Sigaut, membre de l'équipe dirigeante d'Egalité et réconciliation, l'association fondée par Alain Soral, également cadre de Debout la République, le mouvement politique de Nicolas Dupont-Aignan.
Un mois plus tard, les deux hommes se sont donc expliqués franchement à ce sujet en marge d'une remise de prix littéraires. "Vous calomniez les gens et vous le savez très bien" a ainsi lancé Nicolas Dupont-Aignan à Frédéric Haziza. "Marion Sigaut a défendu les mêmes idées que Farida Belghoul (Une proche d'Alain Soral, à l'origine de la rumeur sur l'enseignement de la théorie du genre à l'école, ndlr). Elle était à DLR (Debout la République, ndlr)" lui a répondu le journaliste de LCP, évoquant plusieurs années de double casquette. Nicolas Dupont-Aignan s'est alors emporté. "Vous êtes une merde intégrale ! Une vraie merde !" a-t-il lancé, excédé, à son interlocuteur. "On est deux alors !" a conclu Frédéric Haziza, avant que les deux hommes ne se séparent comme si de rien n'était.
Bernard Kouchner VS Aymeric Caron
Bernard Kouchner était très remonté en septembre dernier sur France 2. Invité de "On n'est pas couché", l'ex-ministre s'est montré particulièrement agacé par Aymeric Caron. Ironisant sur les questions du polémiste tout au long de l'entretien, n'hésitant pas à hausser le ton, Bernard Kouchner a fini par s'énerver franchement en fin d'intervention, partageant sa réaction entre l'humour et la colère. "Il n'y a pas de question, il ne dit que du mal. Il m'emmerde ! Je m'en fous ! Il n'y a aucune valeur à ses questions, ce sont des clichés dégueulasses" s'est notamment énervé Bernard Kouchner.
Exagérant ensuite l'ennui face à Aymeric Caron, Bernard Kouchner s'est à nouveau emporté quelques instants plus tard lorsqu'ont été évoquées ses éventuelles ambitions politiques : "Je n'en pense rien du tout. J'en ai marre de vos saloperies ! Mon image, elle vous emmerde" a-t-il lancé. "J'avais envie de lui casser la gueule" a admis Bernard Kouchner deux jours après la diffusion de l'émission.
Jean-Jacques Bourdin VS Nicolas Canteloup
L'ambiance était électrique en septembre dernier entre Jean-Jacques Bourdin et Nicolas Canteloup. Cible régulière de l'imitateur d'Europe 1, l'animateur de RMC et BFMTV a très mal pris une blague de l'humoriste sur la supposée bienveillance de RMC envers le Front national. "Ce Canteloup commence à me fatiguer d'ailleurs et si ça continue comme ça je prendrai les décisions qu'il faut. J'irai l'attraper au collet et j'irai lui dire ce que je pense ! Je ne pense pas que ça soit un homme, franchement. Attaquer les gens bassement et lâchement sans même que je l'ai rencontré une fois dans ma vie. Moi, si ça continue, je réagirai comme un mec ! Vous m'avez compris", s'est-il énervé.
"En résumé, RMC c'est Radio Marine", a ajouté Bourdin. "Cette jalousie est vraiment désolante. Non seulement c'est désolant, mais c'est insultant. Et moi je n'aime pas me faire insulter. Et si ça continue, je ferai ce qu'il faut. Que ce soit bien entendu, Monsieur Canteloup !", a-t-il menacé, se disant "vraiment en colère". "Jusqu'à maintenant, je suis calme, mais il arrive un moment où mettre en doute mon intégrité et mon honnêteté professionnelle, CA SUFFIT ! CA SUFFIT ! Vous ne me connaissez pas mais je ne me laisserai pas faire !", a-t-il conclu, menaçant.
Léonard Trierweiler VS Louis Sarkozy
C'est l'un des clashs les plus improbables de l'année 2014. Celui opposant sur toute l'année Léonard Trierweiler, le fils de l'ex-première dame, et Louis Sarkozy, le fils de l'ancien président de la République. Les deux adolescents ont ainsi multiplié toute l'année les passes d'armes sur Twitter, à l'image d'un vif échange en octobre dernier. Tout a commencé par un tweet du fils de Nicolas Sarkozy qui, reprenant un article d'un site affirmant que le fils de Valérie Trierweiler vivait toujours à l'Elysée, a écrit :
Après le retour de NS en déréliction il y a le retour de @Sarko_Junior parti à la pêche au Mérou Ils ont un point commun Ilsveulentrevenir
- Léonard trierweiler (@trierweiler3) 29 Octobre 2014
Sanguin, Léonard s'est fâché et a rappelé à son camarade l'épisode de la "pêche au mérou". La vanne de l'adolescent faisait référence à un tweet maladroit de Louis Sarkozy, qui avait qualifié de "Brazilian genocide" la déroute de la Seleçao face à l'Allemagne pendant la Coupe du monde. Il lui a donc intimé l'ordre de "retourner pêcher le mérou", en référence à une vieille photo postée sur le réseau social par le fils de Nicolas Sarkozy. Nouveau tweet de Louis Sarkozy alors :
@trierweiler3 lol pourquoi revenir quand on est si bien la ba au USA, mais revenir a l'Elysee, la on dit pas non....
- Louis Sarkozy (@Sarko_Junior) 30 Octobre 2014
C'est tata Nadine qui écrit tes tweets pour être si arrogant et nul en français @Sarko_Junior ?
- Léonard trierweiler (@trierweiler3) 30 Octobre 2014