Un agacement en pleine finale. Hier, à la 31e minute de son face à face avec Novak Djokovic à Roland Garros, Andy Murray s'est montré particulièrement agacé. "Sortez-le du box !", a hurlé le numéro 2 mondial, sans que l'on connaisse précisément la victime de sa colère. "Je me demande si ce n'est pas Nelson Monfort, qui doit quitter le box", s'est ouvertement interrogé Lionel Chamoulaud aux commentaires sur France 2. Mais interrogé ce midi par "La nouvelle édition" de Canal+, le journaliste estime ne pas avoir été l'objet de sa colère.
"Je pense qu'il y a eu un petit malentendu parce qu'effectivement, j'étais assis sur le banc réservé aux journalistes. Il y en a un côté Djokovic, un côté Murray. Et je n'ai pas posé la moindre question à son banc. Pour vous dire la vérité, je ne sais pas s'il me faisait signe à moi ou aux personnes qui étaient debout dans la rangée de la tribune adéquate", a ainsi indiqué le journaliste sportif qui toutefois, "dans le doute", avoue avoir "préféré quitter les lieux". "Ce qui ne l'a pas empêché de me répondre très gentiment à la fin du match", a-t-il tenu à préciser.
Et Nelson Monfort de rappeler que l'Irlandais dominait le match avant son départ ! "Pour ma défense, oserais-je dire que, quand j'étais là, vous meniez 5-2, vous avez gagné le premier set 6-3 et c'est à ce moment-là que je suis parti, donc j'aurais peut-être dû rester", a-t-il plaisanté, pensant "être pour les joueurs un porte-bonheur plus qu'autre chose". "En tout cas, ils me le rendent bien", a conclu Nelson Monfort. puremedias.com vous propose de découvrir ses explications.
Malgré tout, invité de "Touche pas à mon sport" sur D8 en début d'année, le journaliste sportif avait confié ne pas porter Andy Murray dans son coeur. "J'ai souvent eu l'occasion d'être à côté de lui pendant les matchs. Le nombre de grossièretés qu'il profère, vous ne pouvez pas imaginer. (...) On idéalise énormément les sportifs mais quand on gratte un petit peu, quelques fois, on trouve des hommes comme vous et moi, et peut-être pire que vous et moi", avait-il déclaré, jugeant que le tennisman n'était "pas le sportif qu'(il) aimait le plus".