Elle ne voulait pas participer au buzz. Invitée hier soir dans "C à vous" sur France 5, la romancière Saphia Azzeddine est revenue sur son passage dans "On n'est pas couché" sur France 2 le 2 septembre. Elle a notamment évoqué son accrochage avec Yann Moix. Alors que la réalisatrice était en promotion pour son ouvrage "Sa mère" (Stock), le chroniqueur a été très dur envers le livre de l'actrice, le qualifiant de "minable" et de "médiocrité".
"C'était désarmant (...) Eric Zemmour n'aimait pas mes livres et ça n'a jamais été aussi virulent. Il me l'a dit. Ma littérature ne l'intéressait pas. Ce que je veux dire, c'est qu'on peut en parler, je peux entendre ça de n'importe qui. Ce sera ni le premier, ni le dernier", a lancé Saphia Azzeddine sur le plateau de Anne-Elisabeth Lemoine, avant d'en venir au chroniqueur de Laurent Ruquier : "Il me coupait la parole méthodiquement. Il a sorti des phrases de leur contexte. J'étais totalement désarmée."
L'écrivain a expliqué qu'elle n'avait "qu'une seule envie" : "ne pas faire le buzz". "J'ai essayé de calmer tout ça. Pour moi, ce serait un vrai échec que mon nom soit associé à des buzzs à répétition. Je voulais calmer la situation. Donc, je ne savais plus quoi dire", a-t-elle raconté, confiant qu'elle s'est dit "au bout d'un moment" : "Je vais abdiquer, je vais me faire humilier. Ou pas, d'ailleurs."
Saphia Azzeddine a ajouté qu'elle "a tenté vaguement un peu d'humour" en disant : "Vous n'avez pas besoin d'être aussi méchant. Je me souviendrai de vous quand même". "Les deux me sont tombés dessus en disant 'Vous me menacez ?' J'étais là à me demander où j'étais", a-t-elle confié, avant d'expliquer avoir "tout arrêté pour ne pas faire le buzz", car "le buzz annule tout le message fondamental".
Toutefois, l'auteure de "Bilqiss" a avoué qu'elle "retournera" dans "On n'est pas couché", "parce que c'est de la promotion" et "la promotion fait partie de (son) travail". "Juste, je me suis dit qu'il n'y avait plus rien à en tirer, à part le constat de mon échec cuisant et lui, je le laisse juger tout seul. C'était beaucoup trop virulent pour élever le débat", a continué la comédienne, concluant que malgré elle, elle "est complice du brouhaha ambiant et stérile d'aujourd'hui qui fait tellement de mal". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.