Absente de la scène médiatique depuis plusieurs semaines, Ségolène Royal est sortie du bois pour protester. Contre la dernière Une de VSD qui la place aux côtés de Dominique Strauss-Kahn et Franck Ribéry pour illustrer un sondage sur "les têtes à claques de l'année". Elle dénonce des "agressions verbales" et "le caractère moralement très violent" de ce choix de Une fait par l'hebdomadaire.
Elle menace même de porter plainte contre le journal pour "harcèlement moral, atteinte à sa dignité de mère de famille, de tels propos étant particulièrement odieux pour des enfants, même adultes", et enfin "injure publique à l'égard de ses fonctions d'élue qu'elle exerce avec dignité et honnêteté, ces propos étant de nature à porter atteinte à sa réputation locale et internationale."
Ségolène Royal arrive pourtant bien en tête de ce sondage sur les personnalités politiques les plus agaçantes de l'année, devant DSK et Eva Joly. Visiblement, ses larmes devant les caméras après le résultat défavorable du premier tour de la primaire socialiste n'ont donc pas ému les Français. "L'appât du gain ne saurait tout justifier de la part de journaux à sensation en mal de sujets élevant le débat public" conclut-elle dans un communiqué envoyé à l'AFP.