Le chanteur Sinclair© Warner - Jean-Baptiste Mondino
La suite après la publicité
[media id=4209408 format=diapo][/media]
Certains l'ont connu avec "Si c'est bon comme ça", d'autres en ont entendu parler quand il a quitté les majors pour lancer son label tandis que les plus jeunes l'ont découvert comme juré de Nouvelle Star. Les derniers le découvriront peut-être aujourd'hui, loin de tout ce qu'il a déjà été : trois ans après s'être montré sur M6, Sinclair revient à son métier de chanteur et rien de plus. L'artiste a lâché son label pour retrouver une grosse maison de disques, Warner en l'occurrence. Soulagé, c'est confortablement installé dans le canapé d'un hôtel parisien que le chanteur nous reçoit pour se confier longuement : un malaise personnel dû au succès, le retour par la télévision et onze nouvelles chansons qui sortiront dans les bacs à la fin du mois de mai. Entretien.puremedias : Vous n'avez pas l'air d'être trop stressé par l'idée de faire de la promotion on dirait !
Sinclair : Ça va plutôt bien oui ! C'est un exercice très agréable quand on sait de quoi on parle.
Vous acceptez d'aller n'importe où en promo ?
Je peux aller partout à partir du moment où je parle de ce que je fais et que je ne dois pas me déguiser en n'importe qui, en n'importe quoi. Je peux aller n'importe où si je suis moi-même et parler de mon disque, de ma musique.
Mais on voit beaucoup de vos camarades refuser d'aller dans des émissions comme celle de Laurent Ruquier parce que c'est un peu trop violent...
Moi, je n'ai pas peur de ça. Il y a des émissions qui sont moins marrantes. Ruquier, c'est violent par rapport à ses deux chroniqueurs mais ça ne me gêne pas, ils ont leur point de vue et même si je les respecte, je sais que dans le fond, ce n'est pas eux qui vont m'apprendre la musique. Toute situation où on doit se défendre est intéressante aujourd'hui.
Cinq ans sont passés depuis votre dernier album inédit. C'est une période normale pour vous en termes de composition ?
Non. C'est long mais ce n'est pas sans raison. J'ai fait ce disque, "Morphologique", en 2006, avec derrière moi une quantité phénoménale de valoches. Je traînais mon ombre qui pesait des tonnes, je n'en pouvais plus. Donc j'ai fait ce disque et j'ai enchaîné avec une tournée et je suis arrivé à un stade de bug phénoménal. L'arrêt, quoi. Il n'y a qu'une solution dans ce cas-là, le médecin vous dit « Il faut rester au lit ». Donc je me suis un peu retiré avec un sentiment de défaite et je me suis dit que je ne chanterais plus. Je me suis dit que c'était fini, que ce n'était plus pour moi, je n'y croyais plus, ça me saoulait, je ne m'aimais pas... Bref, une crise d'adolescence tardive. Et donc, j'ai fait de la télé et c'était super car j'ai réussi, avec la télé, à retrouver une image de moi qui me plaisait. Je ne m'attendais pas à ça, je ne savais pas pourquoi j'allais à la télé mais je savais qu'il fallait que j'y aille. Ce n'était pas pour l'argent parce qu'on ne peut pas dire que ce soit des sommes...
C'est plutôt bien payé quand même, non ?
Oui, c'est plutôt bien payé mais le risque est énorme quand même. On peut se retrouver prisonnier d'un truc qui peut flinguer une carrière. J'y suis allé pour quelque chose que j'ai découvert après coup : je me suis vu comme j'aime me voir et comme on aime me voir. Je me suis vu sourire, me marrer. C'est vrai que j'adore me marrer dans la vie mais tout le monde me disait que je faisais la gueule à la télé. J'avais un problème avec le fait de me vendre et je me suis vu, et je me suis dit que ça marchait bien. Après, c'est la folie, les gens te trouvent « trop sympa » (rires). Je me suis donc dit qu'il y avait une thérapie démente là-dedans : je suis donc capable d'être moi-même et d'être drôle et sympa et ainsi véhiculer un truc qui va avec la musique que j'ai toujours aimée. Je me suis donc dit qu'il fallait associer les deux, ce qui n'était pas aussi simple que ça...
[media id=4208128 format=100x100][/media]
C'est en tout cas le cheminement que vous avez fait. C'était donc ça les valises dont vous parliez ? Vous étiez devenu un personnage ?
Oui, un personnage coincé avec une responsabilité trop lourde, celle d'être en même temps son propre patron, le leader de sa propre marque, d'être le fer de lance d'une musique... Bref, plus de légèreté et trop de responsabilités et j'ai assumé des choses qui étaient très lourdes. J'ai fait du conseil en maisons de disques, j'ai monté mon label... Je n'ai pas eu le temps de réfléchir à ce que je voulais vraiment faire. Je n'ai jamais pu faire l'artiste, c'est-à-dire me poser dans un coin et dire « Je ne veux rien foutre ». Je n'ai jamais pu le faire parce que j'étais mon propre chef et que je faisais tourner une machinerie. A l'arrivée, personne ne m'a mis des claques sur la tête pour me dire que mes disques n'étaient pas bien quand ils n'étaient pas bien. Mais ça a été un super chemin parce que j'ai appris énormément de choses, beaucoup avancé humainement, beaucoup grandi mais il m'a fallu cette période de retrait, presque japonaise avec le mec qui part dans la montagne... (rires)
Ça s'est matérialisé comment d'ailleurs, vous avez jeté votre portable et vous êtes parti où ?
(rires) Pas du tout, j'ai passé ma vie la nuit. Faire la fête, rigoler... Je suis parti là-dedans et, un jour, je me suis réveillé. J'ai continué à faire de la musique parce que j'ai fait pas mal de musiques de films mais je n'étais plus du tout dans le "Moi, moi, moi".
Tout ça sans dérapage parce que le milieu de la nuit...
Moi, je suis blindé. J'ai quand même passé 15 ans en tournée donc ce ne sont pas les rigolos de la nuit qui vont me faire plier (rires). C'était plutôt bien, une période drôle. Mais quand on prend vingt kilos, qu'on a une gueule de travers un matin, on se dit qu'on va arrêter et qu'on va se poser des questions. C'est à ce moment-là que je me suis rendu compte que j'avais écrit pas mal de chansons tout en composant pour le cinéma, je ne savais pas quoi en faire, et je me suis rendu compte que j'avais un album qui pointait le bout de son nez. C'est un soir, encore une fois, où je me suis retrouvé ivre mort avec des gens que j'aimais, dans une fête familiale, où on m'a filé un micro et j'ai chanté, alors que je ne voulais plus chanter. J'étais ivre mort et je ne me rendais même pas compte que les mecs m'appelaient depuis cinq minutes : « Il faut que tu y ailles, tu n'entends pas que c'est ta chanson ! ». Je ne voulais pas y aller ! Ils m'ont filé le micro et je me suis dit qu'ils allaient voir que je ne pouvais plus chanter. Et je m'y suis mis et ça a été le déclic, c'était trop bon. Outre le fait que j'avais un peu trop bu, je me suis dit que c'était ça qu'il fallait que je fasse. J'ai alors rassemblé les chansons que j'avais : j'ai éliminé toutes celles un peu sombres et j'ai gardé toutes celles qui me poussent vers le haut.
C'est marrant ce que vous racontez car, justement, en écoutant l'album, je me suis vraiment dit que c'était un disque très adolescent.
A fond ! C'est aussi un disque qui aurait pu être mon premier album. J'ai des enfants aujourd'hui et j'ai aussi leur regard sur la musique et je m'aperçois que, quand ils écoutent de la musique qu'ils aiment, ils explosent avec. Et c'est ça que j'ai voulu retrouver et communiquer aux gens. C'est un peu enfantin. Sans me comparer aux Black Eyed Peas parce que ce n'est pas la même musique, l'effet qu'ils procurent aux enfants est jouissif. J'avais envie que la musique se vive avec le corps et que ça ne passe pas dans la tête. Je suis donc retourné à un truc hyper instinctif.
On peut le résumer en disant que c'est festif mais que c'est aussi très sain dans ce que vous racontez.
Oui, c'est hyper sain. Chaque chanson a sa place dans ma vie et je n'y raconte pas n'importe quoi mais c'est une BD. Après plusieurs écoutes, certaines choses vont ressortir chez ceux qui écoutent la musique parce qu'il y a de la production, tout a un sens mais ce n'est pas fait pour être entendu à la première écoute. Et c'est une promesse de concerts qui vont envoyer sérieux (rires) ! Il y a toute la matière pour faire des concerts de ouf mais je ne voulais pas faire un disque démonstratif mais hyper simple. C'est un disque spontané, matinal, un disque d'énergie. C'est dur à définir mais c'est très simple. C'est un bon burger ! Je me tire une balle dans le pied en disant ça...
C'est rarement aussi bien assumé chez les artistes de vouloir faire des tubes pour résumer.
Mais moi j'ai envie que ça marche. Sauf que c'est très dur à assumer parce que vouloir faire un tube, c'est vendre son âme au diable. Mais c'est faux. C'est une vision assez française et je sais que, dans la tête de chacun, c'est la même chose : on a acheté des disques parce qu'on a entendu des tubes, on a suivi des artistes parce que des chansons nous ont marqué. Certains appelleront ça un tube, d'autres des hymnes, d'autres de pépites. Chacun a son mot mais on parle de la même chose, de la chanson qui, d'un coup, te réveille et te fait quelque chose. J'ai toujours l'impression que la chanson que je garde, c'est un tube, sinon je ne la fais pas. Ca ne m'intéresse pas de faire des chansons d'album. Faire une chanson d'album, c'est finalement être numéro 3. J'ai une théorie très simple : on est number one, on est tous des gagnants de la vie et je veux garder cette idée très simple qu'on pourrait trouver dans une BD à la con, c'est que chaque chanson que je fais est vouée à être un tube dans une vie ou dans une autre. Là, chaque titre a sa place et je revendique chaque chanson. Il y a toujours eu sur mes disques une chanson que je n'assumais, que je trouvais foireuse. Mais là, il n'y a rien vu que je n'ai mis que onze titres qui font 37-38 minutes.
Quels sont les retours des gens qui vous suivaient avant ?
Je ne sais pas mais j'ai envie de dire que c'est leur problème. Moi, j'ai envie de plaire aux gens mais je ne vais pas faire de la musique pour remplir un cahier des charges. Maintenant, je pense que je vais laisser des gens sur le côté avec cet album et en trouver d'autres.
Le clip de "Ça tourne dans ma tête"
Avec cette vague positive, on n'est pas prêt de vous entendre écrire sur des thèmes sociétaux, politiques, Marine Le Pen...
Je ne suis pas fait pour ça. Je n'ai pas du tout cette prétention à emmener des gens vers des réflexions politiques. Je me place sous la couche de l'épiderme, là où naissent les envies et les émotions. C'est comme un bon cuisinier : il ne va pas forcément vous faire un plat social ou industriel. On est dans le ressenti : j'amène de l'émotion et c'est grâce à ce ressenti que ça renforce les gens ou que ça les guide dans leur volonté. Après, ils font ce qu'ils veulent, je n'ai pas de message politique. Il y a des choses qui me déplaisent mais je ne suis pas là-dedans. Ce n'est pas par démission car je discute avec mes enfants mais, dans la musique, je veux dire aux gens "Allez, bouge, danse avec moi". C'est ringard dit comme ça mais c'est ce que raconte ma musique. J'ai juste envie d'être dans la communion et je ne crois pas au discours politique dans la chanson et ça m'a toujours emmerdé. J'ai envie que cette musique soit vécue physiquement, c'est plus dur avec la politique.
Ce disque marque donc votre grand retour dans une grande maison de disques alors qu'il y a cinq ans, vous expliquiez que c'était terminé et que vous vouliez votre liberté.
Il s'est passé un truc très simple, c'est qu'en montant ma petite maison de disques, j'ai échappé à un bateau qui prenait l'eau. J'ai pris mon canoë et je n'ai donc pas pleurniché sur le passé. Je suis arrivé avec mes petits panneaux "Je suis un rebelle, j'ai monté ma maison de disques et j'y crois à mort". J'ai juste fait mon chemin et je me suis rendu compte que je ne pouvais pas l'assumer et qu'aujourd'hui, j'ai tout fermé et j'ai décidé de refaire un disque avec gens qui ont des moyens, qui sont motivés et qui ont de l'expérience. J'ai fait le tour de certaines maisons de disques, certains ne m'ont pas rappelé, ça arrive, d'autres étaient intéressés mais j'ai senti qu'il fallait vraiment que je travaille avec Thierry Chassagne (le patron de Warner, NDLR). On s'est super bien entendus tout de suite. Et, aujourd'hui, c'est un renouveau artistique car je peux me concentrer uniquement à faire de la musique. Je sais quand on me parle de budget, de marketing, de radios parce que j'ai été boss de label mais ça me soulage de ne plus avoir cette double-casquette. Et surtout : ne me laissez pas gérer les budgets (rires).
Le fait de revenir dans un circuit professionnel plus classique, avec clairement des patrons, c'est une pression supplémentaire pour que ça marche ?
Quoi qu'il arrive, si ça ne marche pas, c'est affreux. On ne fait pas un business pour que ça ne marche pas, ça n'existe pas. On ne se lance pas dans un exercice de vente sans ça ou alors on le fait autrement, avec des concerts ou avec de la musique sur internet. Moi, ça ne met pas plus de pression parce que j'ai toujours aimé les challenges et j'ai toujours eu une démarche commerciale. Mais avec les étiquettes qu'on a mises sur ma musique et mon attitude, on m'a mis sur le côté en me disant que j'étais à part car ma musique est d'une qualité différente de celle qu'on entend dans l'ensemble. Mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas voué à vendre des disques. D'ailleurs, je n'ai jamais été aussi heureux que quand je vendais des disques, c'est un retour, une récompense.
On ne peut pas tout maîtriser et parfois, un disque se plante. Est-ce que ça veut dire que ça compliquerait la suite ?
Bien sûr mais ça ne compliquera pas plus la suite que si c'était dans mon label. A un moment, dans mon label, il faut virer les mecs qui sont là, fermer le truc, gérer les stocks dans les magasins. Là, je n'ai pas à gérer ça et je suis armé comme Rambo, une vieille référence des années 80, et là les gens se disent "Mais c'est qui Rambo ?" (rires).
[media id=4208130 format=100x100][/media]
On a évoqué la télévision et votre participation à Nouvelle Star. Vous semblez en faire un bilan positif. Ça vous a aidé à revenir et à être courtisé par les maisons de disques ?
Oui et non. Ça a permis d'identifier immédiatement la marque Sinclair et le personnage sympa de la télé. Maintenant, on sait très bien qu'on peut passer tous les soirs à la télé, faire le con, faire un disque et que les gens n'en veulent pas. On sait très bien que ça ne marche heureusement pas comme ça. D'ailleurs, je ne me suis pas servi de la télé pour faire quoi que ce soit parce que je ne suis pas allé signer un disque le lendemain d'avoir quitté Nouvelle Star.
On a dû vous le proposer pourtant ?
On me l'a proposé mais je ne le sentais pas. Je suis assez têtu et c'est vrai que ça m'a permis de gagner en sympathie. Les gens ne savaient pas que je faisais de la musique mais ils me trouvaient bien. Effectivement, quand je prenais mon téléphone, on me répondait. Ca m'a permis d'aller plus vite mais si je n'avais pas eu de chansons ou de singles, je n'aurais signé nulle part et ça, je le savais, Nouvelle Star ou pas, les gens s'en foutent complètement. Mais c'était aussi surtout dû à mes quinze ans de chansons, les gens savaient que je remplissais les salles et qu'on disait que c'était bien. Les gens se disaient « Il n'a jamais vendu beaucoup de disques mais il a une bonne image » ! (rires).
Deux ans de Nouvelle Star, c'était suffisant ?
J'aurais pu faire moins mais c'était bien. C'était largement suffisant.
Ou plus d'ailleurs ?
Non, impossible. Après, c'est dangereux parce que le fauteuil garde la forme et c'est très dur d'en sortir. Et même si c'était bien payé, je me suis vite dit qu'il fallait se dégager de ça.
On gagne plus d'argent en faisant Nouvelle Star qu'en sortant un disque aujourd'hui ?
Ca dépend de la quantité qu'on en vend mais, dans l'ensemble, on gagne bien sa vie et suffisamment pour passer son année à ne faire que ça. Donc c'est aussi un piège car être coincé par la télé, c'est compliqué. Et je pense aussi que je ne m'amusais plus. A la fin de la deuxième année, le rouage était tellement apparent pour moi. J'ai gardé un très bon souvenir et j'aime beaucoup les gens avec qui je l'ai fait, la production, mais le format a pris l'eau. D'ailleurs, ils ont dû l'arrêter. Je n'étais pas devin mais c'est normal et moi, je ne voulais pas être là la dernière année, je ne le sentais pas, il fallait que je fasse autre chose, ça se serait vu.
Soan va bien ?
J'espère pour lui !
Vous êtes réconciliés ?
Il s'est fâché tout seul. Moi, j'entends parler de choses qu'il peut dire sur moi. Je vais régler l'affaire : j'aimerais qu'il marche, qu'il fasse sa vie, je ne veux pas être responsable de quoi que ce soit. Le seul truc, c'est qu'il y en a un qui parle de nos problèmes et moi, je m'en fous complètement. J'ai même oublié qu'on a eu des différends. J'étais juste déçu que ce soit lui qui gagne parce que je trouve qu'il n'avait pas sa place là, tout simplement.
Mais ce n'était pas pour autant mauvais ?
Ce n'était pas pour autant mauvais mais c'était du show. Moi, je voulais que ce soit Camélia qui gagne parce qu'elle avait tout et d'ailleurs, à l'arrivée, c'est elle qui gagne, c'est elle qui fait des disques et qu'on écoute. Moi, les combats que j'ai pu avoir par journaux interposés, je m'en fous, je pense que c'est lui qui alimente pour exister, voilà. Je n'ai rien contre ce garçon qui était plutôt sympa au demeurant, qui était un peu chiant comme tous les gens qui utilisent des procédés pour exister. Mais je ne lui veux aucun mal et je lui souhaite très sincèrement qu'il s'éclate et qu'il vive avec ce qu'il fait. Il a un truc mais ce n'était pas pour moi.
Vous avez regardé X-Factor ?
J'ai regardé une fois. J'aime beaucoup Olivier Schultheis qui a un rôle très sympa et je connais très bien sa tête quand il voit des choses qui ne vont pas. J'ai trouvé que ce programme manquait un petit peu de vie parce que j'ai trop été dedans. Il y a des gens intéressants mais, dans l'absolu, le principe du télé-crochet est un peu dépassé. J'ai l'impression d'avoir déjà vu cette émission, c'est juste ça. J'espère ne faire de mal à personne car j'aime beaucoup les gens qui y travaillent. C'est juste que je ne trouve pas ça enthousiasmant au point d'avoir un rendez-vous chaque semaine devant.