Un génie nous quitte. Ce mercredi, le Britannique Stephen Hawking est décédé à l'âge de 76 ans à son domicile à Cambridge. "Nous sommes profondément attristés par la mort aujourd'hui de notre père adoré. C'était un grand scientifique et un homme extraordinaire dont l'oeuvre et l'héritage vivront encore de nombreuses années. Son courage et sa ténacité, son génie et son humour, ont inspiré des gens à travers le monde", ont écrit ses enfants dans un communiqué publié par l'agence britannique Press Association. Très jeune, en 1964, le scientifique a développé une maladie neurodégénérative paralysante, la maladie de Charcot.
Malgré cette maladie, son génie scientifique avait fait de lui une personnalité mondialement connue et l'avait conduit à apparaître de nombreuses fois au cinéma et à la télévision. "Stephen Hawking's Universe", une série réalisée par la chaîne PBS lui a été consacrée en 1997. Il apparaît ensuite deux fois dans "The Big Bang Theory" lors de la saison 5 et la saison 10, où il joue son propre rôle. Discovery Channel et National Geographic Channel lui consacrent également deux séries de documentaires en 2012 et en 2013.
Un film biographique, "Une merveilleuse histoire du temps", est sorti au Royaume-Uni en 2014 et en France en 2015. Réalisé par James Marsh, le long-métrage raconte la vie globale de celui qui a étudié les trous noirs. Le scientifique va également inspirer la culture populaire. Il est évoqué dans de nombreuses séries, telles que "Star Trek : La Nouvelle Génération", "Les Simpson", "Lost : Les Disparus", "The IT Crowd" et entre autres "Glee". Stephen Hawking a aussi le droit à son clin d'oeil dans "Avengers" de Joss Whedon et "Sausage Party" de Seth Rogen. Enfin, dans le sixième album studio de Nolwenn Leroy, intitulé "Gemme", la dernière piste du disque "Stephen" s'inspire des travaux du scientifique.
Stephen Hawking s'était aussi rendu célèbre pour ses prises de position sur des sujets de société. Afin de protester contre le traitement réservé aux Palestiniens par Israël, il se retire en 2013 d'une conférence annuelle avec Bill Clinton et Tony Blair en Israël. En 2014, il alerte sur les dangers de l'intelligence artificielle, annonçant qu'elle pourrait "mettre fin à la race humaine". Et en 2016, il interpelle les politiques contre le réchauffement climatique, la production alimentaire et la surpopulation, expliquant qu'il faut résister à l'individualisme et à l'isolationnisme.