Ces deux-là ne s'aiment pas beaucoup. Ils se le disent souvent par médias interposés. Depuis peu chacun son téléphone à la main, sur le réseau social Twitter. Hier soir, un fait divers révélé par Le Canard Enchaîné et repris par Rue89.com dans lequel Nadine Morano est empêtrée a provoqué l'échanges de tweets assassins entre Stéphane Guillon et la ministre. Les faits : vendredi, un motard qui escortait la voiture de Morano a renversé un piéton. Resté deux jours à l'hôpital dans le coma, il est aujourd'hui tiré d'affaire.
Premier tweet de Guillon, suivi par près de 100 000 personnes : "Danger de mort ! Amis piétons qui êtes sur Tweeter. Demandez tous à Morano où elle va rouler demain pour éviter le secteur !". Les twittos se marrent, Nadine Morano beaucoup moins. Il en remet une couche quelques minutes plus tard : "Envoyez le tweet suivant à Morano : Mme la ministre, je suis piéton, où roulez-vous demain ? J'ai peur !". La ministre toujours prête à dégaîner sur le réseau social réagit cette fois : "Ah si on pouvait rouler sur votre bêtise ça ferait du bien quelquefois !". Guillon s'en amuse, retweete Morano puis lui lance : "Ne le prenez pas mal , j'essayais juste de sauver des vies". Ce à quoi elle répond : "Ne le prenez pas mal j'essaie juste de sauver votre humour." Nadine Morano vous avait prévenu sur puremedias.com, elle "a le sens de la répartie, c'est inné". Deux partout, balle au centre, la suite au prochain match.
Nadine Morano était décidément l'objet de toutes les attentions sur le réseau social hier soir. Après son clash avec Guillon, @christreporter se demandait si l'urgence du déplacement de la ministre ayant provoqué cet accident de la route n'était pas due à... la cérémonie des 50 ans de la confrérie de la capucine ! Photo et article du Républicain Lorrain à l'appui où on voit au premier plan Nadine Morano, membre de la confrérie vineuse du Toulois depuis 2000, en costume d'époque !
Enfin, la soirée de la ministre sur le réseau social s'est achevée par un détournement. Le site megaupload fermé, megamorano.com a été mis en ligne quelques heures par un militant de gauche. Reprenant tous les codes de la charte graphique du site américain, il proposait un accès libre à toutes les interventions de la ministre. Le site a été "fermé par le FBI" dans la nuit puis remplacé par un tract de François Hollande.