C'est le premier tweet-clash de 2013. Lors de la nuit du 31 décembre au 1er janvier, la compagnie de chauffeurs privés Über Paris a décidé d'appliquer une forte augmentation de ses tarifs. Ainsi, il fallait au minimum une course d'un montant de 70 euros pour s'offrir un taxi, et les tarifs au kilomètre étaient multipliés par quatre. Il n'en a pas fallu plus à Valérie Damidot pour exprimer sa colère sur Twitter.
"Cette nuit, Über a cambriolé et perdu la moitié de sa clientèle... parce qu'à ce niveau-là, cela s'appelle du vol..." a-t-elle indiqué sur le réseau social. Et lorsque la compagnie indique qu'aucune majoration tarifaire n'a été appliquée sans avoir été annoncée, l'animatrice de "D&co" s'emporte. "Mytho. Vous annonciez une majoration de 60 euros. Au final, vous avez multiplié par 4. Cela s'appelle du vol" s'agace-t-elle.
De son côté, Über Paris dément avoir "annoncé une majoration de 60 euros". "Faux !!! Archifaux !! Arrêtez de raconter n'importe quoi ! Vous êtes des voleurs. Vous avez escroqué des centaines de gens cette nuit. 192 euros pour faire 3 km, j'appelle ça du vol" a répondu l'animatrice de M6. "Fermez-la. Vous êtes des voleurs, c'est tout, Et cette nuit, vous avez menti et volé des pauvres gens. Larchouma quoi" a-t-elle ajouté après une nouvelle réponse de Über Paris.
"Mythos, mauvaise foi, vous êtes ignobles et ce que vous avez fait cette nuit va vous coûter cher" a écrit Valérie Damidot pour mettre un terme à sa discussion avec l'entreprise, avant d'en discuter avec ses abonnés Twitter. "C'est des voleurs de ouf !! Tous mes potes ont payé des fortunes. Ces mecs sont des malades et des mécréants" a écrit la présentatrice, ajoutant qu'elle espérait le remboursement de "tous ces gens qui ont été braqués".
Et le coup de gueule de Valérie Damidot n'a pas fini de faire parler. Dans un communiqué, la société concurrente SnapCar regrette l'ampleur de cette polémique mais dénonce également le comportement de Über Paris. "Les prix énormes qui ont été là pratiqués (jusqu'à x 5) s'apparentent à ceux de voyous non réglementés qui capturent les passagers à la sortie des gares. (...) Une partie du public ne découvre ces nouvelles offres de transport très attractives qu'à l'occasion d'un buzz négatif engendré par des abus. Et c'est regrettable" note ainsi Yves Weisselberger, co-fondateur de SnapCar.