Trois jours à peine qu'elle est devenue, aux yeux des Français, la nouvelle Première dame. Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande, va en effet succéder à Carla Bruni et probablement voir l'attention médiatique dont elle faisait déjà l'objet croître sensiblement maintenant que l'ancien secrétaire national du Parti socialiste a été élu à la présidence de la République. Un intérêt des médias qu'elle a déjà du mal à supporter, comme elle l'avouait hier soir sur son compte Twitter personnel. "Merci à mes consoeurs, confrères de respecter notre vie et nos voisins. Merci de ne pas camper devant notre domicile. Merci de le comprendre", expliquait-elle ainsi.
Pour parler de cette nouvelle vie qui l'attend, c'est à un quotidien britannique que Valérie Trierweiler a décidé de se confier, en anglais. Le Times publie en effet aujourd'hui la première interview de la journaliste, qui évoque succinctement sa vie personnelle, le caractère du nouveau président et leurs discussions sur la politique, ou encore le rapport qu'il entretient avec Ségolène Royal, dont il est séparé depuis sept ans maintenant. Et Valérie Trierweiler n'hésite pas à avouer qu'elle a du mal à se rendre compte de son nouveau statut.
"Quand on me dit que je suis l'équivalent de Michelle Obama, je n'en crois pas mes yeux ou mes oreilles", explique-t-elle ainsi, évoquant la crainte que sa vie change trop. "Ca me fait peur, bien sûr, de ne jamais pouvoir sortir sans officier de sécurité", ajoute-t-elle, tandis que le journaliste du Times explique que Valérie Trierweiler se serait volontiers rendue à l'interview en vélo, mais qu'elle a eu peur d'être photographiée et que son geste soit interprété comme un coup de pub.
Et si elle peine encore à réaliser qu'elle succède dans les faits à Carla Bruni - "quand je lis ça, je me dis 'Ah oui, c'est vrai !'", lâche-t-elle en riant au Times - c'est une autre ancienne première dame dont elle souhaite s'inspirer, Danielle Mitterrand, qui a notamment oeuvré pour des oeuvres caritatives. "Ce rôle me met un peu mal à l'aise mais j'y arriverai très bien s'il n'est pas limité à ça. Je veux représenter l'image de la France, je sourirai quand il le faudrai et m'habillerai bien, mais ça ne doit pas s'arrêter là", explique-t-elle, toujours en anglais, au quotidien. "I will not be une potiche", ajoute-t-elle alors, une volonté que le journaliste du Times a du mal à traduire. "Le mot, qui n'a pas de traduction adaptée, signifie une femme qui sert de vase décoratif", explique tant bien que mal le journaliste.