La production prend sa défense. Vendredi dernier, un journaliste de "La République du Centre" a publié un billet d'humeur dans lequel il dénonçait ses difficultés pour couvrir la représentation du spectacle de Vincent Dedienne à Pithiviers, dans le Loiret. Outre le fait de ne pas pouvoir interviewer le chroniqueur de "Quotidien", le reporter a assuré que l'entourage du comique lui aurait demandé de relire l'article avant publication. Contacté par franceinfo, une journaliste du "Courrier du Loiret" a déclaré avoir eu les mêmes difficultés que son confrère.
Joint hier par franceinfo, Vincent Dedienne a démenti les accusations de la presse régionale : "Personne dans mon équipe n'a jamais demandé à relier un papier, c'est absolument faux". "Quant à l'accusation dissimulée de parisianisme, c'est si peu mérité : je suis provincial moi-même, j'adore jouer en province", a souligné l'humoriste, jugeant les critiques "totalement injustes".
Ce mercredi, Ruq Spectacles, la société de production de Vincent Dedienne a publié un communiqué pour défendre à son tour son comédien. "Quand son emploi du temps le permet, Vincent se fait toujours un plaisir de répondre aux journalistes. Il suffit de voir le nombre d'interviews de Vincent, mâconnais d'origine, dans les médias locaux, pour s'en assurer", a déclaré la production, avouant ne pas savoir "ce qui a motivé l'article de 'La République du Centre'."
De plus, elle a précisé que le journaliste qui a écrit le billet d'humeur "n'était pas dans la salle au moment des faits" : "Peut-être simplement une mauvaise communication interne". Ruq Spectacles a alors retracé sa version des faits : "La photographe du journal se trouvait dans la salle sans autorisation ni accréditation. Nous ne l'avons pas empêché de prendre des photos, mais lui avons simplement demandé à les faire valider avant diffusion".
La production voulait "protéger" l'humoriste "de certaines parutions inappropriées hors contexte du spectacle", notamment concernant certains passages où Vincent Dedienne "joue nu" sur scène. "Nous demandons aux journalistes qui ont relayé ces allégations de démentir leur propos", a conclu Ruq Productions.