Jean-Luc Mélenchon l'avoue volontiers, il est un homme "passionné". Et sa passion le conduit parfois à s'emporter. C'est sur ce thème qu'Anne Roumanoff avait axé sa chronique ce matin dans la matinale d'Europe 1, dont le leader du Front de gauche était l'invité face à Bruce Toussaint.
"Si je ne craignais pas de vous énerver, je dirais Jean-Luc Mélenchon que vous êtes parfois un peu excessif", commence ainsi l'humoriste sous le regard de l'homme politique. "Vous êtes le genre de mecs qui fait un scandale au resto quand le steak n'est pas cuit. C'est sûr que vous n'êtes pas le genre d'hommes à vous laisser rentrer dedans en voiture sans rien dire. Je vous le dis franchement, je n'aimerais pas faire un constat à l'amiable avec vous", ajoute-t-elle.
Et Anne Roumanoff continue sur sa lancée. "Maintenant que vous êtes là, en face de moi, j'ai juste un peu peur de vous contrarier. Quand j'ai su qu'on vous recevait ce matin je suis tout de suite allée voir Bruce Toussaint pour lui demander de ne pas vous mettre de mauvais poil avant ma chronique. Bruce m'a répondu 'Demander à un journaliste de ne pas énerver Mélenchon c'est comme demander à une strip-teaseuse de ne pas exciter un mec qui sort de prison'", lance-t-elle, ce à quoi Jean-Luc Mélenchon répond que "s'il vous l'a réellement dit il n'est pas très loin de la vérité".
Au cours de sa chronique, Anne Roumanoff est évidemment également revenue sur le meeting que tenait Nicolas Sarkozy hier à Villepinte et lors duquel de nombreuses personnalités, dont Gérard Depardieu ont tenu à apporter leur soutien au président sortant. Un meeting où la foule était nombreuse : "48 selon les socialistes, 80.000 selon Jean-François Copé", plaisante Anne Roumanoff, avant d'évoquer le cas Depardieu.
"Depardieu qui soutient Sarkozy, ça m'a étonnée, c'est peut-être parce que tous les deux n'ont pas un bon bilan : quand le médecin de Depardieu voit les résultats de ses analyses il dit "Aaah vos gamma GT ont explosé on dirait la dette de la France", s'amuse l'humoriste. "Ou alors peut-être que Gérard a juste confondu UMP et PMU".