DSK silencieux, DSK suivi par une meute de photographes, DSK poussant son chariot à l'aéroport. "Le cirque DSK, ça suffit !" lance le journaliste politique Nicolas Domenach cette semaine dans l'hebdomadaire Marianne. Hier soir sur i-TELE, dans "La Nouvelle Edition", il est revenu sur son coup de gueule : "C'est obscène le spectacle qu'il a donné, que les médias ont donné, c'est insupportable !".
"Où ils vivent, comment ils vivent ? Comment peuvent-ils vivre à ce point en décalage avec les Français a lancé Nicolas Domenach à l'adresse de Dominique Strauss-Kahn et ses communicants. Lui faire croire que c'est une star... Ce n'est pas Justin Bieber ! (...) Ce que je lui reproche, c'est qu'il nous a menti. A nous journalistes, quand on l'a vu quinze jours avant New York, il nous disait que virer Sarkozy c'était une entreprise de salubrité publique et je m'y donnerai corps et âme. Je suis prêt pour ça. Sur les femmes pareil, il nous a expliqué qu'il avait pu prêter le flanc mais que c'était fini. Quand il nous regarde dans les yeux à ce moment, on se dit qu'il a peut-être atteint la maturité. A travers nous, ce n'est pas seulement aux journalistes qu'il mentait ! Mais aussi à la France ! Il a trahi beaucoup d'espoirs, je suis indigné !".
Les médias ont été une nouvelle fois montrés du doigt au retour de DSK en France. "J'ai été bouleversé, fasciné puis révulsé par cette meute médiatique explique Domenach. Je me suis demandé, pourquoi ils étaient là ? S'ils n'avaient pas été là, on leur aurait reproché de ne pas avoir été là pour une déclaration qu'il avait promise. C'était une stratégie de communication : on faisait monter la sauce pour effacer les mauvaises images. Cette stratégie de communication est complètement folle. La moindre des choses aurait d'être un peu plus modeste".
Yves Thréard du Figaro chroniqueur en plateau, a défendu le rôle de la presse dans l'affaire DSK : "On va bientôt nous accuser de faire la popularité de François Hollande, faut arrêter avec ça ! Si DSK était l'icône, son staff a construit un personnage, qui se rejoignait avec la qualité du discours économique de l'individu (...) Si on en fait, trop, on est pas obligé de nous acheter, de nous regarder, d'allumer la télévision (...) Ils sont preneurs les gens ! Personne ne lit Voici mais tout le monde l'achète !" Si vous avez raté cet échange passionnant, puremedias.com vous en propose plusieurs extraits :