Lance Armstrong, déchu de tous ses titres du Tour de France par l'UCI, vient de se trouver un très bon avocat français en la personne de... Michel Drucker. L'animateur, passionné de cyclisme, était l'invité lundi soir de David Pujadas dans le 20 Heures de France 2 pour se livrer à un véritable plaidoyer pro-Armstrong, malgré le rapport accablant de l'Usada, l'agence antidopage américaine.
"Il n'est pas le premier, c'était un dopage organisé au plus haut niveau avec des moyens très sophistiqués. Mais quand même, comment se fait-il que son entourage connaisse les dates de contrôle ?", s'est-il interrogé, sous-entendant qu'il y avait eu des complicités. "Je veux garder le souvenir d'Armstrong d'un très grand champion, car c'est un très grand champion (...) Tous ceux qui ont été contrôlés positifs, qui ont perdu leur maillot, qui sont revenus, restent des grands champions", a expliqué Drucker.
Pour lui, le dopage était généralisé dans cette discipline sportive très difficile. "Ce qu'on demande au premier, c'est tellement énorme comme effort... Je ne les excuse pas, le système a toujours été là. Est-ce que c'est la fin du dopage organisé au plus haut niveau depuis dix ans ? On va voir... Mais si l'EPO avait existé dans les années 1950, les grands anciens auraient pris de l'EPO", a assuré l'animateur de "Vivement dimanche".
La plupart des grands champions ont "tous été dopés" pour Michel Drucker, même s'il reconnaît qu'ils ont cette fois "poussé le bouchon un peu trop loin" et réclame "le même zèle" avec d'autres sports que le cyclisme. "Armstrong a fauté, il doit être puni, d'accord. Que le système se termine ce soir et qu'on tourne la page, j'en doute", a-t-il conclu. Si vous avez raté ce moment, puremedias.com vous propose de voir cette séquence.