C'est le carton ciné de cette première moitié d'année 2024. "Un p'tit truc en plus", réalisé par Artus, et sorti en salles le 1er mai dernier, a dépassé toutes les attentes de son géniteur en franchissant les neuf millions d'entrées. Une barre symbolique qui propulse cette comédie sur le handicap dans les "tops films" de l'histoire en France. Il devance désormais le film érotique "Emmanuelle", "La vache et le prisonnier" avec Fernandel ou encore "Les choristes" et "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain".
Pourtant, beaucoup doutaient du succès de ce projet atypique, certaines marques de luxe refusant d'habiller ses acteurs lors de la montée des marches du Festival de Cannes. En revanche, certains acteurs et humoristes ont immédiatement adhéré à l'idée d'Artus. C'est le cas de Franck Dubosc, qui s'était essayé au thème de l'handicap avec "Tout le monde debout" en 2018. "Ce n'est pas vrai que personne n'y croyait. Il faut arrêter de penser [cela]", a assuré sur "Purepeople" l'interprète du légendaire Patrick Chirac dans la saga "Camping". Il voit même un parallèle évident entre les deux comédies populaires. "Moi, quand j'ai su qu'Artus faisait un film avec des personnes handicapées mentales, lui traitant de ce sujet, j'ai dit 'Bingo'. Je dis juste 'Bingo' parce qu'il sait le faire, parce que c'est son Camping à lui. Sur scène, il sait faire rire avec ça. C'est formidable ce qu'il fait dans ce domaine-là. Il est très sincère son film. Je crois que c'est un des éléments de la recette", a-t-il reconnu au cours de cet échange.
Ce ras-de-marée pourrait-il donner des idées à cet acteur tout-terrain, qui a délaissé boîtes de Benco et slip de bain pour préparer son troisième film en tant que réalisateur ? "Je me disais : 'Est-ce qu'il en faut un 4 ?' Je n'en sais rien. Pour faire plaisir aux gens", s'interroge-t-il. Chassez le naturel, il pourrait revenir au bungalow.