Le 14 novembre dernier, la "petite chevelure blonde" de Nicolas Maury n'a pas échappé à l'oeil averti de Daphné Bürki. "Qu'est-ce que vous tournez en ce moment ?", lui a demandé l'animatrice de Culturebox, qui fêtait les cinq ans du média social public "Culture Prime" en direct du Musée du Quai Branly à Paris. "Je tourne la prochaine série événement de France 2 qui s'appelle 'Ça, c'est Paris !'", a annoncé le comédien révélé dans la série "Dix pour cent" sur la même chaîne.
Celle-ci plongera le téléspectateur "dans l'univers d'un cabaret parisien", a révélé le comédien. En effet, elle suivra le quotidien de Gaspard Berthille, le directeur du Tout-Paris, célèbre cabaret entretenant le mythe des folles nuits parisiennes à l'instar du Paradis Latin et des autres grands cabarets de la capitale, résume France 2 dans un communiqué.
Mais contrairement à son père, Dary, l'ancien directeur et légendaire meneur de revue, Gaspard n'a pas su faire perpétuer la notoriété de l'établissement. La faute à un spectacle vieillissant ? À un Gaspard mauvais gestionnaire ? À une concurrence plus innovante ? Gaspard va devoir faire des choix, mais l'arrivée d'un nouvel investisseur, accompagné de son fils, va venir bousculer sa décision première, et profondément modifier la vie et les destins de l'ensemble de l'équipe du Tout-Paris.
Cette mini-série, produite comme "Dix pour cent" par Dominique Besnehard, sera tournée en partie au Paradis Latin à Paris, a-t-il poursuivi. Nicolas Maury partagera l'affiche avec, entre autres, Monica Bellucci, Alex Lutz, Charlotte de Turckheim et Anne Marivin.
Pour l'heure, la série est annoncée pour 2024. Mais le tournage prend du retard. Il a été interrompu une journée entière la semaine dernière ainsi que ces jeudis 23 et vendredi 24 novembre 2023 en raison d'un mouvement de grève des techniciens intermittents de l'audiovisuel. "Trois jours, ça commence à être beaucoup, ça oblige à changer tout le plan de travail", regrettait Dominique Besnehard ce jeudi dans "Le Parisien".
Organisées à l'initiative du SPIAC-CGT, le Syndicat national des techniciens et travailleurs de la production cinématographique et de télévision (SNTPCT) et la CFTC, ces journées d'action ont pour objectif d'obtenir une hausse de leur rémunération de 20% "pour pallier l'effet ciseau entre la hausse du coût de la vie d'un côté et, de l'autre, des tarifs qui n'ont que très peu évolué depuis près de 20 ans".