L'auto-dérision comme arme de dissuasion. Intronisée commentatrice de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, aux côtés de Laurent Delahousse et d'Alexandre Boyon, Daphné Bürki avait cristallisé les critiques de téléspectateurs. La cause de leur courroux ? Les trop nombreuses interventions de l'animatrice de France Télévisions, jugée "mégalo", "insupportable", ou encore "égocentrique". Son enthousiasme n'a pas été compris par ses détracteurs, alors que cette passionnée de mode s'était plongée à corps perdu dans l'événement en tant que directrice "stylisme et costumes" après la perte de son compagnon. D'où son émotion après la performance bouleversante de Céline Dion depuis la Tour Eiffel.
En plein Jeux Paralympiques, la journaliste est revenue dans "Quotidien" sur ce rôle longtemps tenu secret défense. "J'ai donné quelques interviews où j'ai expliqué que pendant deux ans j'ai vécu en secret, j'ai travaillé pour Thomas Jolly et qu'il n'y avait que mes enfants qui étaient au courant", a-t-elle d'abord expliqué, avant d'avoir pris conscience que cette litote "était devenue un gimmick très récurrent". C'est pourquoi elle s'est jouée de cette récurrence pour la tourner en dérision. "Je me suis dit tant qu'à faire, je me suis créé mon costume", a-t-elle révélé, avant de dévoiler son t-shirt sur lequel on peut lire : "Ça fait 2 ans qu'on travaille en secret avec Thomas Jolly." La tunique "oversize" sera d'ailleurs commercialisée pour la bonne cause, et au profit du Secours Populaire.
Quelques minutes après avoir lancé cette initiative, Daphné Bürki a révélé que la séquence mettant en avant Philippe Katerine, et qui avait suscité tant d'indignation, devait être toute autre. L'artiste décalé ne devait pas apparaître à moitié nu au départ. "A la base il devait avoir une toge, je vous le promets, il devait avoir une toge !", a-t-elle assuré sur TMC, avant de se laisser convaincre par les excentricités de celui qui a porté un slip pendant sa prestation. Un changement de dernière minute qui l'a laissée sans dessus dessous.