L'annonce d'Emmanuel Macron a tout changé. Dans un communiqué publié ce mardi 11 juin, France 3 a révélé modifier sa programmation pour ses soirées des mercredis 19 et 26 juin prochains. À la place des émissions qui étaient prévues, la chaîne du service public proposera des "Débats en régions", diffusés à 21h10. Des débats organisés par les rédactions régionales de France 3 en vue des élections législatives, prévues exceptionnellement les 29 et 30 juin pour le premier tour, et les 6 et 7 juillet 2024 pour le second tour. Ce scrutin fait suite à la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale ce dimanche 9 juin, après l'annonce des résultats des élections européennes.
Ainsi, le mercredi 19 juin, le prime "Musiques en fête", présenté par Judith Chaine et Cyril Féraud sera finalement retransmis en direct sur France 5, en direct des Chorégies d'Orange, à partir de 21h05. Comme chaque été depuis 2011, cet événement musical va réunir interprètes lyriques, instrumentistes, danseurs, chanteurs, venus de divers horizons et pays pour mettre à l'honneur des grands airs d'opéra, de la danse, de la comédie musicale, de la chanson, de la musique traditionnelle. En plus d'un hommage à dont un hommage à Puccini, la soirée donnera une belle part aux Jeux Olympiques.
Prévu initialement sur France 5 le même soir, le documentaire de la "Grande Librairie" sur Guy de Maupassant sera reprogrammé "ultérieurement" a expliqué la chaîne dans son communiqué. Même chose le 26 juin : le documentaire "En route ! Quand la Nationale 7 révolutionna la gastronomie française" sera également diffusé ultérieurement, sans qu'aucune date n'ait encore été annoncée.
Pour rappel, Jordan Bardella, tête de liste du parti d'extrême droite Rassemblement National, est arrivé en tête des élections européennes avec 31,37% (l'équivalent de 30 sièges au Parlement européen). Dans la foulée, le président de la République a fait une allocation télévisée exceptionnelle pour annoncer cette dissolution, en vertu de l'article 12 de la Constitution. Une décision qui nécessite donc l'organisation d'un vote anticipé, dont l'enjeu est majeur. En cas de victoire, le parti lepéniste, anciennement Front National, pourrait ainsi, pour la première fois de son histoire, se confronter à l'exercice du pouvoir, via une cohabitation avec le président de la République.