Exaspéré. Jeudi soir, pour le dernier numéro de la semaine de "Polonews" sur BFMTV, Aurélie Casse et Natacha Polony ont reçu en plateau Xavier Azalbert, responsable de "France Soir" et le médecin urgentiste Mathias Wargon. L'idée était de faire débattre les deux hommes autour d'une tribune polémique parue à la fin du mois d'août sur le site du journal qui appartient désormais à cet entrepreneur de 56 ans. Lequel a racheté cette marque mythique qui était autrefois celle d'un grand quotidien sous l'égide de Pierre Lazareff. Aujourd'hui, le site de "France Soir" est accusé de laisser tribune ouverte aux théories complotistes.
La tribune qui a mis le feu aux poudres vise notamment "les médecins corrompus", autrement dit ceux qui sont favorables à la politique vaccinale, et se conclut de cette manière : "Un procès devra se tenir. La Veuve s'impatiente. Tout a été dit". Une allusion claire à la guillotine qui n'a pas été du goût du médecin Mathias Wargon, lequel a dénoncé "un texte un peu dingue". "Je ne suis pas sûr que le monsieur ait toute sa tête", a-t-il dit sur BFMTV à l'adresse du patron de "France Soir". Le principal intéressé, lui, a déploré "un procès d'intention". Il a même jugé bon de préciser sur son site que le terme "la Veuve" faisait référence aux "milliers de femmes dans le monde" devenues veuves après avoir perdu leur époux des suites du Covid-19.
Mais hier soir, Xavier Azalbert s'est réjoui de pouvoir se défendre en direct sur BFMTV. "Ca permet aux gens de comprendre ce qu'on essaie de faire avec 'France-Soir'", a-t-il dit. "Mais moi, je n'ai toujours pas compris ce que vous essayez de faire avec 'France Soir'", s'est interrogée Natacha Polony. Sans laisser le temps au dirigeant de répondre, Mathias Wargon s'est alors exclamé : "De la merde !". "Je le dis, j'ai le droit de le dire ! Il fait de la merde. Je suis très poli. Je suis peut-être grossier, vous êtes vulgaire". Le médecin a justifié la teneur de ses propos par la peur de ses confrères face aux nombreuses menaces reçues.
"Moi, je pars du principe que c'est par un débat dans lequel on ne va pas insulter qu'on va pouvoir faire comprendre à des lecteurs qu'on peut débattre du Covid sans sombrer dans l'invective", a réagi Natacha Polony. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.