Un responsable tout désigné. Invité dimanche après-midi de "C médiatique" sur France 5, Thierry Ardisson est revenu sur l'échec d'audience de la nouvelle émission sociétale qu'il a récemment coproduite pour France 2 avec Laurent Ruquier - qui en était par ailleurs l'animateur - "Hier, aujourd'hui, demain". Le lancement catastrophique du 15 novembre dernier en première partie de soirée devant seulement 1,15 million de curieux, soit 6,2% du public selon Médiamétrie, avait incité la Deux à arrêter les frais après un numéro.
Pour l'homme en noir, cet échec s'explique de la manière suivante : "Ça n'a pas marché parce que Laurent n'était pas du tout dans l'émission". Interrogé par l'animatrice de "C médiatique" Mélanie Taravant quant à savoir si l'animateur était le seul responsable de ce flop, Thierry Ardisson a répondu par l'affirmative. Et de préciser ainsi sa pensée : "Quand j'ai dit, le concept c'est 'comment parlait-on hier de ce qui se passe aujourd'hui, Laurent a pensé que c'est une bonne formule d'Ardisson - c'est un peu mon métier parce que je faisais des slogans dans la pub - mais il n'a pas compris que c'était le concept de l'émission. Et il a fait autre chose".
Selon Thierry Ardisson, c'est le trop-plein d'émissions de Laurent Ruquier qui expliquerait ce résultat. "Il fait beaucoup de choses Laurent. Il était peut-être un peu surmené. Dans tous les cas, il n'est pas rentré du tout dans l'émission. Ce n'est pas du tout ce qu'on attendait", a insisté l'animateur-producteur. Un animateur-producteur à deux doigts de remercier France 2 d'avoir arrêté son programme. "Le fait que la chaîne ait arrêté l'émission, je trouve que c'est une très bonne chose", a conclu Thierry Ardisson, toujours très franc. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.
Dans une récente interview accordée à puremedias.com, Laurent Ruquier avait assumé la paternité de ce projet. "C'est moi qui ai eu cette idée née d'une légère frustration dans 'Les enfants de la télé'. J'avais parfois ce petit regret où je me disais : 'C'est dommage, si on avait du temps, on pourrait s'intéresser à de vrais sujets de société vus à travers les images de l'Ina (Institut national de l'audiovisuel, ndlr)'. Mais ce n'est pas le concept des 'Enfants de la télé'", avait confié l'intéressé.