Lundi soir, une grande partie de "Touche pas à mon poste" a été consacrée aux commémorations du 7 octobre et à l'importation du conflit Israël/Hamas en France. Cyril Hanouna et ses chroniqueurs sont notamment revenus sur l'interview de l'animateur Arthur sur BFMTV et RMC le matin-même, dans laquelle l'animateur de TF1 a accusé Jean-Luc Mélenchon de redonner "une caution politique à l'antisémitisme" en France. "Regardez Mélenchon avec sa veste en cuir, qui harangue la foule et demande, pour commémorer les massacres du 7 octobre, que l'on mette des drapeaux palestiniens dans toutes les facultés... C'est mettre de l'huile sur le feu en permanence", avait dénoncé Arthur au micro d'Apolline de Malherbe.
"Aujourd'hui, personne n'a envie de choisir un camp. Mélenchon attise la haine et moi je ne veux pas que mes amis musulmans soient fâchés avec moi", a débuté Cyril Hanouna (qui est de confession juive), avant d'évoquer la fin de vie de son père, décédé en août dernier. "Mon père était hospitalisé pendant de nombreuses semaines, il était docteur et il avait énormément de musulmans dans sa patientèle qui sont devenus de très grands amis à lui. Il n'a jamais parlé de religion. Pour lui c'était 'il y a les cons et les gens bien" et il soignait tout le monde", a poursuivi l'animateur phare de C8, visiblement très ému.
Avant de continuer : "Et moi je suis allé voir mon père pendant des semaines et des semaines, et j'ai vu les Karim, Yacine, Djamila, Fatou... qui ont soigné mon père du matin au soir. Ils ne se demandaient pas si mon père était juif ou pas, ils en avaient rien à foutre de ça. Ils voulaient juste une chose : le sauver".
"Et aujourd'hui, quand Mélenchon appelle encore à la haine, c'est extrêmement grave", a ajouté Cyril Hanouna, la voix coupée par l'émotion. "On s'en fout nous, on est Français avant tout, on a tous envie que ça se passe bien. C'est lui qui a ramené le conflit en France donc aujourd'hui il faut se comporter comme tous ces infirmiers qui ont soigné mon père et comme mon père qui soignait tous ces gens. Il faut arrêter de se dire : 'Ah mais lui il est pour la Palestine, ah non lui il est pour Israël'. On n'est pas sur le terrain on n'y connait rien. (...) On s'en fout de la religion, on n'en a rien à carrer", a conclu l'animateur. Puremédias vous propose de visionner la séquence.