La presse ne peut pas plaire à tout le monde. Ce jeudi, dans les colonnes de "Paris-Match", Marina Foïs a accordé un entretien à l'occasion de la sortie en salles de deux de ses films, "As Bestas" de Rodrigo Sorogoyen, et "L'année du requin" de Zoran et Ludovic Boukherma.
Au cours de l'interview, l'actrice, qui a également joué dans "Polisse" et "Une intime conviction", a confié qu'elle ne lisait plus les critiques sur ses films. "Je respecte le travail des journalistes quand ils aident à faire aimer le cinéma. Mais soyons clairs : je n'ai pas envie d'être considérée comme un objet qui a fait un bon ou un mauvais travail", a-t-elle souligné, précisant ne pas vouloir "être figée de la sorte". "Cela ne m'intéresse pas, ça me fait presque aussi peur d'être encensée que de me faire démonter la gueule. Ma liberté, c'est de ne pas avoir envie d'entendre parler de moi", a ajouté Marina Foïs.
Si "As Bestas" a été majoritairement salué par la presse, ce n'est pas le cas de "L'année du requin", en salles depuis hier. Avec une note à peine au-dessus de la moyenne sur "Allociné"* - 2,8 étoiles sur 5 -, la comédie dans laquelle jouent aussi Kad Merad et Jean-Pascal Zadi, a reçu des commentaires parfois piquants de la presse.
"Après un premier quart d'heure assez fort, la suite piétine sérieusement. Le film englue le spectateur dans les baïnes de l'ennui", écrit "Le Figaro ". "On se retrouve vite dans une parodie avec clins d'oeil appuyés à la pandémie de Covid-19 et au réchauffement climatique", commente "Le Monde". Pour "La Croix", c'est un "film bancal qui ne parvient pas à avancer sur ses deux jambes". "Satire de la beauferie anti-woke, ode aux humiliés, victimes de la connerie ambiante, leur film ne manque pas d'idées, mais pour un court-métrage", tacle "L'Obs".
Le film est tout de même valorisé par "20 minutes" pour qui le "ton très personnel" permet de "faire vivre des personnages hauts en couleur". "Une oeuvre enthousiasmante, mêlant habilement cinéma horrifique et humour dans une fiction qui assume des élans documentaires avec un naturalisme volontairement mal dégrossi", ajoute "L'Humanité". Dernier mot pour "Le Parisien" : "On rit beaucoup, souvent jaune, dans ce film loufoque, burlesque, qui fait réfléchir, sans jamais choisir un genre précis, bien décidé à brouiller les pistes".
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