De retour à l'antenne ce lundi 2 septembre, Pascal Praud présentait sa dernière édition de la semaine de "L'Heure des pros" ce vendredi sur CNews. L'occasion pour lui de faire ses adieux à l'une de ses chroniqueuses récurrentes, Noémie Schulz. "Je suis triste et vous savez pourquoi" dit-il en s'adressant à la journaliste police-justice. "Noémie Schulz nous quitte" annonce-t-il ensuite aux autres chroniqueurs. "Les aventures professionnelles sont ainsi faites. Moi j'ai changé de maison, parfois. Ce qui est normal, c'est la vie professionnelle", a-t-il poursuivi, avant d'adresser un long message à sa collaboratrice.
"Je voulais d'abord vous dire l'estime que j'ai pour vous. L'estime professionnelle et l'amitié aussi puisque nous tissons ensemble des liens très forts dans le travail", confie-t-il, les larmes aux yeux. "Avec le temps qui passe parfois, c'est plus difficile d'être amis bien sûr parce qu'on est souvent amis quand on est jeune et qu'on a du temps. Mais il y a un sentiment qui remplace je trouve l'amitié dans la vie professionnelle, c'est l'estime", poursuit-il.
"Effectivement, votre qualité intellectuelle, votre rigueur, la manière dont vous fonctionnez (...) depuis tant d'années. Vous allez me manquer et vous allez nous manquer à CNews.", a-t-il ajouté. "Je suis triste, je suis vraiment toujours triste quand les gens s'en vont et surtout avec qui j'ai lié, nous avons lié, une complicité", a-t-il encore confié. "Parfois je vous ai taquiner sur les plateaux, et vous aviez eu raison de rappeler le droit, et de rappeler la règle. Moi je peux me permettre parfois des commentaires mais vous pas, vous êtes d'une très grande rigueur. Donc vous allez aller dans une autre maison qui a bien de la chance de vous accueillir". Puremedias.com vous propose de visionner la séquence dans la vidéo ci-dessus.
"Je voulais vous remercier j'ai beaucoup appris en venant dans 'L'heure des Pros'" a répondu Noémie Schulz. "Ce n'était pas évident les premières fois il y a un peu plus de 7 ans. Vous m'avez appris à faire du journalisme autrement. C'est-à-dire à sortir de ce qu'on peut avoir écrit, à donner plus de soi, à raconter la justice autrement... Vous m'avez laissé un espace incroyable pour faire vivre cette matière qui me passionne" poursuit-elle. "Je pense que vous avez fait de moi une meilleure journaliste", conclut-elle.