Une série policière qui cultive sa différence. A partir de ce soir, à 21h05, France 2 diffusera la nouvelle série britannique "Mallorca", composée pour sa première saison de dix épisodes de 60 minutes. Créée par Dan Sefton ("Meurtres au paradis"), elle se déroule comme son nom l'indique sur l'île espagnole de Majorque et met en scène un duo policier inédit composé d'Elen Rhys, alias Miranda Blake, lieutenant de la police anglaise, et de Julian Looman, alias Max Winter, un policier allemand. Si l'une est plutôt rigide et dévouée corps et âme à sa fonction ; l'autre est volontiers débonnaire et jovial.
Alors que Miranda Blake se trouve à Majorque dans le cadre d'une mission de protection de témoin et qu'elle s'apprête à quitter l'île, elle tombe dans un piège à l'aéroport et décide de rester sur place pour enquêter. On lui adjoint les services de Max et tous deux vont devoir apprendre à se connaître et à travailler ensemble. Avec à la clé une certaine tension amoureuse entre les deux protagonistes. "La force de l'un est la faiblesse de l'autre", résume Elen Rhys dans le dossier de presse de présentation. Dans le rôle d'Ines Villegas, Maria Fernandez Ache est le chef de la police de Palma, appelée à superviser à contre-coeur ce partenariat anglo-allemand.
La volonté affiché de Dan Sefton - qui puise ses influences dans la série "Clair de lune", diffusée dans les années 1980 avec un duo de détectives privés - est de dépoussiérer le genre policier et d'éviter la noirceur souvent inhérente au genre sur le petit écran. Ici, pas d'enlèvement d'enfant ou de crimes à caractère sexuel, "juste de bons vieux meurtres", résume le créateur dans le dossier de presse de présentation. Les scènes de crimes s'annoncent variées : vignobles, course cycliste ou villa de luxe.
Avec ses paysages et ses cultures diverses, l'île de Majorque constitue un personnage à part entière dans "Mallorca". Par souci de réalisme, "tous les comédiens ont été engagés en fonction de leur nationalité, afin qu'elle soit identique à celle de leur personnage", précise Dan Stefon. Pas moins de 16 nationalités différentes ont cohabité le temps des sept mois de tournage.