Pour l'instant, il faut le dire, on n'est pas vraiment emballé par cette saison de "Masterchef". Même si le deuxième épisode avait corrigé le tir, on s'est pas mal ennuyé la semaine dernière, surtout quand on a dû passer 20 minutes sur la pesée de steak haché, avec suspense et musique dramatique en bonus. Du coup, on compte beaucoup sur l'épisode de ce soir pour corriger le tir - et éventuellement nous rendre la traditionnelle blague de Carole Rousseau qui précède chaque semaine l'épreuve en groupe, et dont on a été privé sauvagement jeudi dernier, sans avoir été prévenu au préalable. Toujours est-il qu'on sera au rendez-vous à 20h55 pour critiquer commenter l'épisode avec bonne humeur, et qu'on vous donne rendez-vous !
21h00. On commence par la boîte mystère "la plus surprenante" de toute l'histoire de Masterchef. Rien que ça ! Il y a du stress, de la pression, des pleurs, des cris. Ou pas. Sous la boîte mystère, "une télévision - non je déconne". Sacré Ludo ! C'est un micro-ondes. Stupeur et tremblements. Le gagnant pourra "insister" à un cours particulier, nous explique Carole Rousseau. Le perdant, bien sûr, ira en test sous pression. Ce sera un roulé cabillaud-foie gras à la pistache pour Ludovic qui compte sur l'originalité de sa recette. "Terre et mer, ça fonctionne toujours bien", assure-t-il avant de préciser qu'il est "trop fort". Quelle humilité ce Ludo ! Nous, avec trois ans de commentaires de "Top Chef" et "Masterchef", on sait bien que ça ne fonctionne pas toujours, terre et mer... !
21h06. Sabine, notre détective privée, nous raconte un peu sa vie et nous explique qu'elle a acheté un terrain il y a deux ans pour y construire son traiteur. Seul hic : il lui faut gagner "Masterchef" pour construire la boutique. Quel est le banquier qui a validé ce business plan ? De son côté, Pierre applique une petite astuce que lui a apprise Frédéric Anton lors d'une masterclass remportée il y a quinze jours. Le chef a l'air très, très, très content que le candidat ait retenu sa leçon. Ca tranche avec le "Si vous n'écoutez pas, c'est que vous n'avez pas envie d'apprendre" qu'il avait hurlé à Sébastien la semaine dernière.
21h17. Au moment de la dégustation, Laurent et Simon surprennent et séduisent le jury. La pauvre Annelyse, elle, se fait descendre sur son dressage. "C'est moche, moche, moche", lui lance Frédéric Anton. Même verdict pour Thomas alors que la bouillie de Pierre, pas franchement plus jolie, récolte les louanges du public pour son dressage. Euh... La pauvre Hasnaa, elle, en prend pour son grade sur le dressage mais aussi la cuisine. Ca balance. Et pour Sabine, "c'est foiré" avec un mélange des goûts raté. En revanche, Ludovic, lui, ne va pas redescendre de son nuage. "C'est parfait", lui lancent Anton et Camdeborde. On ne vous dit pas merci, messieurs les jurés.
21h25. "Certaines assiettes étaient éblouissantes", résumé Sébastien Demorand avant d'annoncer que le coup de coeur est attribué à Pierre. Ca paie, de refaire les chips aux légumes du chef Anton ! Et le homard de Simon est aussi félicité par le jury, suivi du plat bien dressé (une première !) de Laurent. En revanche, direction le test sous pression pour Hasnaa.
21h28. Pas de plaque non plus ou de four pour l'épreuve suivante : juste quelques fruits pour une épreuve de dressage, et le jury ne goûtera pas les plats. Sabine en tremble déjà. Et les résultats sont pour le moins contrastés. Après la dégustation, la chaîne nous fait languir en ne révélant pas le nom du candidat qui reçoit les félicitations du jury. Sauf qu'au retour pub, on enchaîne tout de suite avec le candidat qui a le MOINS séduit et qui part en test sous pression : c'est Thomas ! Problème de montage, les amis !!
21h53. Bon eh bien tant pis, on ne saura jamais que c'est (sans doute) Pierre qui s'est imposé, on passe directement à l'affrontement Hasnaa / Thomas. Les deux candidats vont devoir utiliser les ingrédients d'une blanquette de veau pour inventer un nouveau plat, avec un ingrédient piège : coquillage ou crustacé au choix. Les deux candidats choisissent leurs ingrédients mais leur plateau est inversé à la dernière minute. Oops ! Le démarrage est très difficile mais les jurés aident beaucoup les deux candidats, mais au moment de la dégustation, Hasnaa s'en est plutôt bien sortie et Thomas est félicité pour la "perfection absolue" de sa cuisson de St Jacques. Au final, le jury décide d'éliminer Thomas. La sauce d'Hasnaa l'a sauvée.
22h09. On ne perd pas de temps et on passe à l'épreuve par équipe : garçons contre filles. Les filles désignent rapidement Christelle comme chef d'équipe tandis que Laurent se porte volontaire côté garçons. "Ca va souffler, méfiez-vous des ouragans" les prévient Carole Rousseau. Direction... Monaco ! Bah oui, "Comme un ouragan" de Stéphanie de Monaco. Merci Carole, on l'a eue notre blague ! L'épreuve a lieu dans un hôtel de Monte-Carlo, le Fairmont. Dans les cuisines du palace, les équipes vont devoir interpréter deux noms de plat du chef Philippe Joannes.
22h16. Chez les filles, Tamara a du mal à accepter de prendre les ordres de Christelle - ou de qui que ce soit, en fait. Elle est rappelée à l'ordre par l'alsacienne. Chez les hommes, l'ambiance est nettement plus détendue, tout semble rouler sans problème... jusqu'au dressage. Ludo est rappelé à l'ordre quand il met trop de jus dans une assiette. On le lui signale et du coup... il s'énerve ! "J'ai mes lunettes qui commencent à monter dans le rouge", explique-t-il avant de lancer un charmant "Vous me gavez" à ses camarades.
22h37. Les filles ouvrent le bal de la dégustation et l'entrée reçoit un accueil mitigé. Si l'assaisonnement est réussi, "ça manque de texture". Côté plat, le poisson n'a pas été cuit comme il aurait fallu. Chez les garçons, l'entrée est plus enthousiasmante et plus proche de la recette d'origine. Le plat, lui, est trop léger : pas assez de poisson dans l'assiette. "Sentiment très mitigé" avoue Philippe Joannes. Au moment du retour à Paris, le verdict est serré : sept voix pour les garçons, cinq pour les filles, qui partent en test sous pression.
22h48. Au menu : un plat du chef Jean-Luc Rabanel à reproduire, un artichaut en fleur ! Une recette avec beaucoup de technique et Sabine se plante en confondant deux ingrédients. Julie, elle, ne suit pas la recette et se retrouve contraite de la suivre encore moins si elle veut pouvoir sortir un plat. Annelyse, elle, brûle ses artichauts par accident tandis qu'Hasnaa, exception à la règle, reçoit les félicitations du chef Rabanel pendant la cuisson.
23h10. Au moment la dégustation, ça passe pour Annelyse et Julie, malgré les libertés prises. Hasnaa a trop salé son artichaut et Joëlle a loupé son dressage, tout comme Tamara. Sabine, elle, paie son erreur d'ingrédient ("on ne sent que ça"). Et ce sont d'ailleurs Sabine et Tamara qui sont en ballottage à la fin de l'épisode. "On a une assiette qui n'est pas mangeable et une assiette qui est juste comestible", balance Yves Camdeborde. Sabine est éliminée. Son terrain acheté il y a deux ans risque de rester en friche encore quelques temps...
Le débrief de l'épisode 4 de "Masterchef" saison 3 :
- Bon, l'épisode a beau se finir 4-5 minutes plus tôt que d'habitude, l'épisode n'a une nouvelle fois pas vraiment décollé.
- On s'est d'ailleurs ennuyé à Monaco. Faute au mauvais temps, le décor n'était pas franchement dingue et l'épreuve ne nous a pas vraiment tenu en haleine. Seul moment intéressant, le pétage de plombs d'un Ludovic décidément difficile à supporter.
- L'épreuve de dressage avait le mérite d'être plus intéressante que celle des steaks hachés de la semaine dernière, sans doute le point le plus bas de toute cette saison.
- Il nous manque toujours un candidat vraiment charismatique et sympa. Et alors qu'on n'en a plus que 15 - enfin 13 désormais - il y en a encore qu'on ne voit jamais, c'est pour dire. Pascal est toujours invisible, on a (re)découvert Christelle et Simon...
- Et bien sûr, difficile de passer à côté de l'erreur de montage : bon, OK, ce n'est pas franchement crucial même si la coupure pub voulait faire monter la sauce, mais on ne saura jamais qui a été élu coup de coeur après l'épreuve de dressage.