Une de plus ! La liste des plateformes de streaming accueillera bientôt un nouvel entrant : "Max". Ce nouvel acteur de l'univers de la vidéo à la demande a été annoncé mercredi 12 avril par Warner Bros . Discovery, un géant de l'audiovisuel et du divertissement américain né de la fusion des deux groupes.
Max va donc représenter le rapprochement de deux offres déjà existantes des deux entreprises désormais unies : HBO Max et Discovery+. L'objectif est d'apporter au très prestigieux catalogue de HBO Max ("Game of Thrones", "The Last of Us" ou "Succession") une touche un peu moins élitiste, comme l'a annoncé David Zaslav, le patron de l'entreprise. Par exemple, du contenu autour de la cuisine, de l'enfance... Mais aussi une série sur l'univers d'Harry Potter dirigée par J.K. Rowling herself !
Grâce à cette offre, ils espèrent détenir 130 millions d'abonnés à l'horizon 2025. Le mot d'ordre : l'union fait la force. En regroupant leurs contenus au sein d'une offre unique, les dirigeants du groupe espèrent aussi pouvoir lutter plus efficacement contre la concurrence de Netflix et Disney , notamment en concentrant les annonceurs. Les investisseurs de Warner Bros . Discovery ne semble pas convaincus par cette stratégie, la valeur en bourse de l'entreprise a glissé et perdu 5,8% après ces annonces.
Les Français n'avaient déjà plus accès au catalogue de HBO Max via OCS, désormais disponible grâce au "Pass Warner" d'Amazon Prime Video. Mais Max pourrait bien finir par arriver en France. La plateforme sera disponible aux États-Unis dès le 23 mai prochain. L'europe, elle, devra attendre "2024", visiblement l'automne pour la France. Mais un calendrier plus précis devrait être annoncé dans les prochains mois.
Pour ce qui est du prix, il faut pour l'instant se fier aux tarifs des États-Unis. Trois offres plus ou moins coûteuses ont été listées : "Max Ad-Lite" – 9,99 dollars par mois ou 99,99 dollars par an, "Max Ad Free" - 15,99 dollars par mois ou 149,99 dollars par an et "Max Ultimate Ad Free" - 19.99 dollars par mois ou 199 dollars par an. Des offres qui changent surtout la présence de pub, le nombre d'écran simultanés, la résolution et la possibilité de télécharger - ou pas - ses contenus.