Un accrochage on ne peut plus culte. Léa Salamé et sa bande accueillaient, samedi 5 octobre dans "Quelle époque", le comédien Roman Kolinka, l'animateur de télévision et de radio Jean-Pierre Foucault, les journalistes Valérie Trierweiler et Constance Vergara, l'écrivain Kamel Daoud, l'équipe de France de Foot PPT, ou encore l'athlète paralympique Dimitri Pavadé.
Béatrice Dalle, qui était également invitée dans l'émission du service public, a notamment été interrogée sur Patrick Poivre d'Arvor qu'elle a dû recadrer un jour en direct à l'antenne. Elle a expliqué : "Moi il m'a juste mal parlé à un journal. Je lui ai répondu de la même manière. Sinon je me serais tue, je ne l'aurais pas mis mal pour le plaisir". Rebondissant sur ces propos, Christophe Dechavanne, l'invité permanent du talk-show, a demandé : "C'est mal parlé ou mal agi ?". Puis, Léa Salamé a précisé : "On regarde, on est en 1992 et vous êtes invitée pour parler de "La belle histoire" de Lelouch. Regardez, c'est une séquence culte de la télé".
Dans cet extrait du JT de 20h de TF1 du 12 mars 1992, PPDA interviewe Béatrice Dalle : "Dans ce film, on vous découvre un peu cleptomane, c'est un rôle que vous connaissez dans la vie...". Celle qui a été révélée en 1986 dans "37°2 le matin" réplique alors : "Non, c'est des choses qu'on s'est parlés avec Claude Lelouch. Il s'adapte à la personnalité des gens pour qu'on se sente bien dans le rôle... Qu'est-ce que vous voulez essayer de me faire dire au lieu de tourner autour du pot ?". L'ex-star du 20h n'hésite pas à lancer : "Est-ce vous regrettez d'avoir volé ces bijoux ?". Ce à quoi l'actrice répond : "Et vous, est-ce que vous regrettez certaines lettres que vous m'avez envoyées ? Que jamais je ne vous en aurais parlé si vous m'aviez pas posé cette question, alors qu'on vous avait demandé, avant, de vous taire ?".
Après cette archive, Léa Salamé a fait savoir, sur France 2, sous les applaudissements du public : "Cet extrait cartonne sur les réseaux sociaux". Et Béatrice Dalle d'ajouter : "Il y a même François Mitterrand qui m'avait appelée pour me féliciter ce jour-là... Il y a quelque temps parce qu'il (PPDA, ndlr) a eu des problèmes, on m'a appelé pour en parler. J'ai dit : "Non". Moi c'était à ce moment-là. Vingt ans après, j'en ai absolument rien à foutre de ce qu'il est, de ce qu'il fait. Je ne lui souhaite rien de mal d'ailleurs. Voilà c'est sur le moment, après je passe mon chemin. Je préfère prendre mon temps avec des gens que j'aime".
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