Après Reims et les "Grosses Têtes" de RTL puis Londres et l'équipe du "20 Heures" de TF1, direction Porte d'Auteuil. puremedias.com s'y est rendu mercredi dernier, à une époque où il y avait encore des Français en lice à Roland-Garros, pour tourner le troisième numéro de #PortesOuvertes dans les coulisses du prestigieux tournoi de tennis. L'occasion de passer une journée aux côtés de celles et ceux qui font chaque jour, dans l'ombre ou la lumière, le tournoi sur les antennes de France Télévisions.
À Roland Garros, c'est à 11h, dans les bureaux Algeco de France Télévisions, que la journée commence vraiment pour les équipes. Une fois le café avalé, les pages de "L'Équipe" lues, et les audiences consultées, les équipes se retrouvent pour la conférence de rédaction quotidienne. Lionel Chamoulaud, Matthieu Lartot ou encore Clémentine Sarlat sont présents autour de la table, vite rejoints par Laurent-Eric Le Lay, le patron des sports de France Télévisions. Seuls Laurent Luyat, retenu en interview au "Figaro", et Nelson Monfort, off pour la journée, manquent à l'appel.
Autour de la table, les différents interlocuteurs font le bilan de la journée écoulée. Lionel Chamoulaud se félicite des bonnes audiences de la veille et de l'absence d'orage. Pour la journée à venir, le journaliste sportif pointe un "sacré embouteillage de Français à venir". Au programme du jour figurent rien de moins que le choc Cornet/Parmentier ainsi que les matchs de deuxième tour de plusieurs grosses pointures françaises. La question de la bascule entre les chaînes n'a pas encore été actée. "Si on a Monfils en fin de journée, peut-être que France 2 voudra garder l'antenne", lance Laurent-Eric Le Lay tandis que Clémentine Sarlat peste contre l'absence totale de réseau sur le tout nouveau court 18, "trop encaissé".
Une fois la conférence terminée, chacun gagne son poste. Direction la cabine du Central pour Lionel Chamoulaud qui avale en vitesse un sandwich tout en gardant un oeil sur les matchs en cours. Dans les Algeco, Céline Géraud planche sur le "Journal de Roland-Garros" quotidien qu'elle présente sur France 3. La journaliste ne le sait pas encore mais celui-ci sera annulé au dernier moment pour cause de bascule du match Cornet/Parmentier sur la Trois. Sur la célèbre terrasse Patrice Dominguez qui surplombe le Central, les équipes techniques commencent à préparer le plateau. À 14h55, Laurent Luyat prend l'antenne pour ne plus la lâcher jusqu'à la tombée de la nuit. S'il ne peut jamais s'éloigner bien loin du plateau, l'animateur a bien sûr le temps de se dégourdir les jambes pendant les temps consacrés à la diffusion des matchs.
Celle-ci est justement rendue possible par le travail de Fred Godard, l'un des réalisateurs du tournoi, caché dans la pénombre d'un car-régie, situé au pied des bureaux éphémères de France Télévisions. Depuis ce camion de 3m2 de large, le réalisateur pilote la vingtaine de caméras qui cerne le Central. Si la mission est de taille et que l'erreur n'est pas permise - France Télévisions fournit les images pour plus d'une centaine de diffuseurs -, l'homme n'en oublie pas de sourire, comme lorsqu'il se moque des tenues extravagantes de certaines personnes assises dans le public et affichées, le temps d'un instant, en gros plan. Un quotidien dans l'ombre de la petite balle jaune jusqu'au grand bouquet final, la finale messieurs, le 10 juin prochain.