Le couple remporte sa bataille judiciaire. Selon "L'informé", nouveau média en ligne économique, Thomas Sotto et sa compagne Mayada Boulos ont fait condamner le magazine people "Public" pour avoir attenté à leur vie privée et à leur droit à l'image. Fin 2021, l'hebdomadaire avait consacré un article à leur relation naissante et le couple avait décidé de saisir la justice sur la révélation de leur liaison.
Pour expliquer l'origine de ce procès, "L'informé" a recontextualisé la position de Thomas Sotto et Mayada Boulos à la mi-octobre 2021. Selon le média en ligne, le présentateur de France 2 et celle qui occupait le poste de directrice de la communication de Jean Castex souhaitent garder leur liaison secrète. Mais "Le Figaro" est informé de leur relation et interroge France Télévisions. Par la voix d'un avocat, le journaliste de la Deux aurait mis en demeure le quotidien afin de ne rien publier sur sa vie privée.
"Le Figaro" a pourtant bel et bien publié cette information début novembre et s'est questionné sur le risque de conflit d'intérêts pour Thomas Sotto, alors incarnation de l'émission politique principale de France 2, en raison de cette relation avec la communicante du Premier ministre de l'époque. Le journaliste est ainsi contraint de se retirer de la présentation du programme politique "Elysée 2022".
Le couple a ensuite décidé d'envoyer des mises en demeure préventives à plusieurs journaux afin d'interdire la publication d'article portant atteinte à leur vie privée et à leur droit à l'image. Une consigne que "Public" n'a pas suivie en publiant un article baptisé "Un coup de foudre ravageur" et dont le texte révèlait des détails sur leur vie et leurs domiciles. Le tout est illustré par des photos prises par des paparazzi.
Thomas Sotto et Mayada Boulos ont pris la décision de porter plainte en référé contre "Public", en réclamant 23.000 euros et l'insertion d'un communiqué en Une du journal. Le magazine people s'est défendu en arguant que son article est paru près d'une semaine après la révélation du "Figaro" et que Thomas Sotto avait lui-même confirmé cette relation dans les colonnes du "Parisien".
En février 2022, le tribunal judiciaire de Paris donne en partie raison aux plaignants et accorde 6.500 euros au journaliste de France 2 et 7.500 euros à la communicante. L'hebdomadaire a contesté la décision et a fait appel. La Cour d'appel a alors confirmé le jugement de première instance, ajoutant 3.000 euros de frais de justice. "Public" a donc été condamné à verser au total 17.000 euros au couple. Contacté par "L'informé", l'avocat de l'hebdomadaire a dit "regretter cette décision sévère".