Il y a des images qu'on préférerait parfois ne pas revoir. L'actrice Clotilde Courau en a fait l'expérience samedi soir sur le plateau de "Salut les terriens !". Thierry Ardisson, fidèle à lui-même, a commencé par rappeler, chansons à l'appui, que Clotilde Courau, en épousant Emmanuel-Philibert de Savoie, est devenue princesse de Venise et de Piémont. Alors que retentissait dans le studio le titre "Elle voulait qu'on l'appelle Venise", de Julien Clerc, l'actrice a confié à sa voisine de siège Audrey Fleurot, avec qui elle était venue faire la promotion du film "La fête des mères" : "C'est pour ça que je voulais pas venir ! Qu'est-ce-que-je fais, je sors ?". Sa voisine lui a conseillé de faire comme si de rien n'était. "Laissez tomber, c'est pas grave...", a compati Audrey Fleurot.
Mais Thierry Ardisson a enfoncé le clou en rappelant à Clotilde Courau une séquence diffusée en 2000 dans "Tout le monde en parle" sur France 2. Sur le plateau de l'homme en noir, elle avait livré une anecdote gênante. "J'allais dormi chez mon copain, Alexandre, qui me faisait embrasser sa chaussette sale 100 fois pour lui prouver que je l'aimais", avait-elle confié. Après avoir revu ces images, l'actrice a précisé qu'elle était âgée de 7 ans au moment des faits.
Reste que l'anecdote est devenue au fil du temps la "Question Clotilde Courau" posée par Thierry Ardisson aux invités les plus divers, de Victoria Beckham à Jeff Panacloc : "Est-ce-que par amour, vous embrasseriez 100 fois les chaussettes sales de votre amoureux ?". Clotilde Courau a tenté d'expliquer en quoi le fait de revoir son passage dans "Tout le monde en parle" la gênait. "Je fais un métier. Je m'appelle Clotilde Courau. On me facilite pas vraiment la tâche pour un tas de raisons. (...) Et tout d'un coup, revenir dans une émission et se retrouver littéralement balancée avec un truc qui est de l'ordre de...".
Elle a été interrompue par Thierry Ardisson qui a joué la carte de la nostalgie en évoquant son attachement à leurs souvenirs communs. Et la séquence des chaussettes sales en fait partie selon lui. "Je trouve que c'est plutôt sympathique et charmant de reparler de ça", s'est justifié l'animateur. "Mais ça ne m'étonne pas de vous, Thierry", lui a répondu Clotilde Courau avec un sourire crispé.
Quelques minutes plus tard, après une petite compilation des réponses de certains invités à la "Question Clotilde Courau", l'ambiance s'est détendue en plateau. Thierry Ardisson a voulu poser la fameuse question à Audrey Fleurot, qui s'est amusée de sa supposée portée subversive. "Je trouve ça très drôle, comme si c'était le sommet de l'horreur ! Je peux vous faire des propositions bien plus audacieuses", a-t-elle commenté. "Là, vous mettez le droit sur la discrétion de cette émission !", s'est amusé Thierry Ardisson. Clotilde Courau a fini par dire qu'elle n'en voulait pas à l'animateur, qui lui a répondu en retour : "Vous méritez beaucoup mieux que les questions que je vous ai posées". Une manière élégante de lui présenter ses excuses. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence, à partir de 8'.