Cyril Hanouna n'a pas tardé à réagir. L'Arcom a adressé une mise en demeure à Europe 1 pour manque de "mesure" et "d'honnêteté" dans "On marche sur la tête". Dans sa quotidienne de ce vendredi 28 juin 2024, il est revenu sur cette décision avec ses chroniqueurs. Dès la passation d'antenne, Cyril Hanouna a annoncé : "Ça va un petit peu secoué aujourd'hui. Vous avez vu, combien d'émissions ? 9, on a déjà eu une mise en demeure de l'Arcom. On va en reparler dans un instant. C'est normal, c'est le tarif", avait-il introduit son émission du jour. Une émission pour laquelle il est entouré de Valérie Bénaïm, Gauthier Le Bret, Eric Naulleau, Yann Moix et Gilles Verdez.
"Deux poids, deux mesures"
"Nous sommes le 28 juin et hier, 27 juin [...] nous avons été mis en demeure. On va expliquer ce que c'est une mise en demeure de l'Arcom. Alors il y a plusieurs échelons, il y a le premier échelon, c'est une mise en garde, ça veut dire 'attention les gars on vous écoute'. Après il y a la mise en demeure, c'est 'attention on vous écoute on n'est pas contents'. Après il y a les amendes, que je connais bien. D'habitude, c'est souvent le stade 3 direct. Là c'est 'attention on n'est pas contents', [...] mais étant donné que c'est ma dernière aujourd'hui, ils vont partir tranquillement en vacances", a commencé Cyril Hanouna pour qui, il y a "franchement deux poids, deux mesures".
L'animateur de donner la parole à Gauthier Le Bret pour expliquer les griefs de l'Arcom contre leur émission : "Ils reprochent plusieurs choses, déjà ils ont fait une liste des invités et ils expliquent qu'on a invité plus de candidats ou de représentants de l'extrême droite que de la gauche." Le journaliste poursuit et avance une explication : "Alors il y a une raison aussi simple : on envoie des invitations tous les jours et les invitations restent parfois sans réponse. Léon Deffontaines est venu deux fois, on a un député PS sortant qui est venu également, évidemment dans le camp de la majorité on a eu des gros noms, Gérald Darmanin, Rachida Dati... " "On a Sylvain Maillard (député Renaissance) tout à l'heure", rappelle Cyril Hanouna.
Gauthier Le Bret de continuer : "Après, ils disent que dans nos débats on n'a pas tous les points de vue, on n'est pas neutres dans les débats. Je rappelle juste qu'on a de la confrontation en permanence parce qu'on a quelqu'un qui s'appelle Gilles Verdez avec qui on peut dire qu'il y a de la confrontation dans les échanges."
"Ce qu'on aimerait, c'est que personne ne soit sanctionné..."
Cyril Hanouna de reprendre le micro : "C'es fou parce qu'il y a d'autres exemples. Nous, on n'est pas là pour dire les autres ils ont fait ci, ils ont fait ça et pourquoi les autres ne sont pas sanctionnés. Ce qu'on aimerait, c'est que personne ne soit sanctionné, surtout pour des choses comme ça, et quand on voit ce que fait France Inter, par exemple, ils ont fait une chanson contre le Rassemblement national [...] Il y avait une contradiction dans la chanson ? Il y avait un deuxième refrain ?"
L'occasion pour Gauthier Le Bret, ensuite, de fustiger les contenus de France Inter avant que Cyril Hanouna ne reprenne : "On voit bien qu'ils essaient tout simplement de nous faire fermer notre clapet." Baba poursuit son analyse de la situation : "Les émissions de radio qui intéressent l'Arcom au bout de 9 jours ça n'existe pas". "C'est vous qui les intéressez", intervient Valérie Bénaïm. "Il y a vraiment un acharnement contre ma personne au niveau de l'Arcom", reprend Cyril Hanouna "et là, on le voit, c'est pas la chaîne, c'est pas C8. Je trouve ça extrêmement grave."
"On en rigole [...] je pense qu'il y a quelque chose derrière", ajoute Cyril Hanouna avant que Yann Moix prenne part à la discussion : "Est ce que vous ne trouvez pas pitoyable et gravissime que l'existence de l'Arcom soit avérée ?". Une séquence que puremedias.com vous propose de visionner.
