Hugo Clément dans le grand bain. Hier, le journaliste faisait ses premiers pas d'animateur sur France 2, à la tête de la nouvelle série-documentaire "Sur le front". Pour le premier numéro de cette collection produite par Winter Productions, le reporter s'est intéressé aux océans et à ceux qui se battent au quotidien pour leur préservation. Côté audiences, "Sur le front" a déçu en rassemblant seulement 1,61 million de personnes, selon Médiamétrie, soit 7,9% du public de quatre ans et plus. Un score inférieur à la moyenne de la case sur France 2 ces dernières semaines.
Au cours de son périple dans différentes régions du globe, dont la Méditerranée et le Mexique, le reporter s'est rendu en Australie. Sur place, après avoir plongé à proximité de grande barrière de corail, fragilisée par le réchauffement climatique, le journaliste a rejoint un groupe de militants qui s'opposent à l'industrie minière dans le Queensland. Ceux-ci se battent contre le projet de méga-mine porté par le groupe industriel indien Adani. Ce dernier souhaite en effet construire une immense mine de charbon, dont l'objectif est d'en produire plus de 27 millions de tonnes par an, à proximité de la grande barrière de corail.
Dans le reportage, Hugo Clément et son équipe suivent donc le groupe de militants. On voit ces derniers mener une action de protestation pour empêcher le passage d'un train transportant du charbon. Alertée, la police locale débarque sur place. Les policiers décident alors d'arrêter l'équipe de tournage du doc de France 2, composée de Hugo Clément, du réalisateur et de deux cadreurs. Si les militants ne sont pas inquiétés, l'équipe de tournage au complet est embarquée et placée en garde à vue, malgré les protestations d'Hugo Clément qui fait valoir son statut de journaliste.
La garde à vue dure finalement sept heures et l'équipe, arrêtée au motif qu'elle se trouvait à proximité des rails, est rapidement relâchée, avec le sourire. Face caméra, Hugo Clément explique que la police a accepté de les remettre en liberté à certaines conditions, dont celle de ne pas s'approcher à moins de 100 mètres des sites appartenant à Adani. Une interdiction qui sera respectée, l'équipe ayant finalement recours à un avion pour filmer des images de l'un des sites industriels appartenant au groupe indien. puremedias.com vous propose de visionner cette séquence.