C'est une petite phrase qui a beaucoup fait parler. En pleine promotion de "Ma vie avec Liberace" de Steven Soderbergh, diffusé il y a peu avec succès sur HBO outre-Atlantique et qui sortira le 18 septembre prochain dans les salles obscures de l'Hexagone, Michael Douglas a accordé un entretien au quotidien britannique The Guardian. Au cours de cette interview, le comédien est revenu sur son cancer de la gorge, contracté il y a trois ans.
Michael Douglas a ainsi déclaré que son cancer n'était ni dû au tabac, ni à la drogue et ni à l'alcool mais au... sexe ! "Sans vouloir rentrer trop dans les détails, ce cancer en particulier est causé par le HPV (papillomavirus humain) qui vient du cunnilingus" a-t-il ainsi déclaré au quotidien britannique, sans gêne. Une déclaration qui a beaucoup été reprise. Sauf qu'hier soir, le porte-parole du célèbre acteur a fait publier un démenti.
"Michael n'a pas dit que le cunnilingus avait été la cause de son cancer. Il a certainement parlé de cunnilingus dans cet article, mais le cunnilingus est la cause supposée de certains cancers de la gorge, comme les médecins l'ont souligné dans l'article. Mais il n'a pas dit que c'était la cause spécifique de son cancer à lui" a indiqué Allen Burry tandis que l'ex-femme de Michael Douglas a assuré à TMZ ne pas être porteuse du papillomavirus humain.
Tout aurait pu s'arrêter là mais "The Guardian" a tenu à défendre son article publié ce week-end. Cette nuit, le site du quotidien britannique a ainsi publié l'audio de son entretien avec Michael Douglas. Un son de plus de 30 minutes qui contient bel et bien l'évocation du cunnilingus comme cause du cancer de Michael Douglas, et ce contrairement à ce qu'assurait le porte-parole du comédien hier soir.
"Pensez-vous, avec le recul, que vous avez surchargé votre système ? Surchargé votre système avec des drogues, du tabac ou de l'alcool ?" a ainsi demandé le journaliste. "Non, non" a alors répondu Michael Douglas, ajoutant "Ah, sans vouloir rentrer trop dans les détails, ce cancer en particulier est causé par le HPV (papillomavirus humain) qui vient du cunnilingus"...