Il a été éliminé samedi dernier, lors de l'épreuve ultime de l'équipe de Mika. Mais cette semaine, Jacques Rivet, candidat de la saison 4 de "The Voice, la plus belle voix" sur TF1, fait l'objet de trois pages dans Voici. L'hebdomadaire affirme que le chanteur corse de 31 ans a été condamné en 2001 à deux ans de prison dont vingt mois avec sursis pour attouchements sexuels sur mineur, assortis d'une mise à l'épreuve de trois ans. Interrogé par l'hebdomadaire, la victime explique avoir découvert la participation de Jacques Rivet à "The Voice" après un coup de téléphone de sa mère.
"J'étais sous le choc. Revoir ce type m'a littéralement glacé le sang. J'ai trouvé ça profondément injuste", raconte-t-il, avant de s'interroger sur les vérifications faites par la production. "Je me suis demandé pourquoi la production ne vérifiait pas le casier judiciaire des participants. Ce n'est pas une simple erreur de jeunesse, c'est une affaire beaucoup plus grave", explique-t-il. Contactée par Voici, Shine France assure demander un extrait de casier judiciaire à chaque candidat et, dans le cas de Jacques Rivet, celui-ci ne mentionnait pas de condamnation. Un avocat, également interrogé par Voici, explique que le chanteur a pu demander au juge de ne pas mentionner celle-ci dans son casier.
Thomas A. raconte dans les colonnes de l'hebdomadaire que les faits se sont déroulés dans la nuit du 23 au 24 août 2001, lors d'une colonie de vacances dans le Sud de la Corse. "Jacques, qui avait 18 ans à l'époque, était moniteur. (...) Il était sympa, proche des ados, même si on était nombreux à le chambrer. Un soir, Jacques est venu nous rejoindre pour dormir sous la tente que j'occupais avec trois copains. J'étais plongé dans un demi-sommeil, lorsque j'ai senti ses mains se balader sur mon corps et mon sexe", raconte-t-il, expliquant s'être enfuit immédiatement pour se réfugier dans une autre tente avant d'appeler ses parents.
"Jacques Rivet a reconnu les faits devant moi et mon avocat pendant la confrontation. Je me rappelle qu'il me cherchait du regard comme pour m'attendrir", poursuit Thomas A. qui, aujourd'hui, "vit en couple, travaille, s'est reconstruit et assure ressembler à tous les jeunes de son âge... à quelques détails près", écrivent nos confrères.