Ce n'est pas simple d'être fan d''Un si grand soleil' en ce moment. En raison de l'actualité, France 2 déprogramme à nouveau son feuilleton, et ce pendant deux semaines. C'est donc un total de 12 épisodes qui seront supprimés du vendredi 28 juin au mardi 2 juillet prochains. En cause : la diffusion de la campagne officielle des élections législatives, organisées exceptionnellement les 30 juin pour le premier tour, et 7 juillet 2024 pour le second tour.
Mais pas de panique, afin de rattraper son retard, France 2 diffusera un prime exceptionnel le mercredi 3 juillet à 21h10, avec pas moins de sept épisodes inédits de "Un si grand soleil" diffusés à la suite. Les fans pourront donc alors découvrir la suite des aventures de Cécile, qui se confronte à la vie cachée de meurtrier de Christophe, et d'Achille, qui ne veut pas admettre que son père était un assassin. Complice à son insu d'un meurtre, Charles est de son côté également sous le choc. De son côté, Florent se concentre sur son travail alors que son couple avec Claire bat de l'aile.
Ces élections législatives, qui n'étaient pas prévues au programme d'une année déjà chargée avec l'Euro 2024 et les Jeux olympiques de Paris, sont un casse-tête pour les chaînes de télévision et les radios, qui doivent bouleverser leurs programmes afin de couvrir l'évènement. Du côté de France 3, la chaîne modifie sa programmation des primes des mercredis 19 et 26 juin afin de diffuser dès 21h10 des débats en régions avant le scrutin. Initialement programmé le 19 juin, le prime "Musiques en fête", présenté par Judith Chaine et Cyril Féraud, sera transféré sur France 5.
Pour rappel, ce dimanche 9 juin, les résultats des élections européennes ont donné vainqueur Jordan Bardella, tête de liste du parti d'extrême droite Rassemblement National, avec 31,37% (l'équivalent de 30 sièges au Parlement européen). Dans la foulée, Emmanuel Macron a fait une allocation télévisée exceptionnelle et annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale en vertu de l'article 12 de la Constitution. Une décision qui nécessite donc l'organisation d'un vote anticipé, dont l'enjeu est majeur. En cas de victoire, le parti lepéniste, anciennement Front National, pourrait ainsi, pour la première fois de son histoire, se confronter à l'exercice du pouvoir, via une cohabitation avec le président de la République.