En janvier dernier, Marine Le Pen a engagé des poursuites judiciaires contre VSD pour diffamation, injure et atteinte à la vie privée après la publication, en décembre 2011, d'un article intitulé "Les secrets d'une fille à papa". La candidate du Front national à la présidentielle demandait au total 600.000 euros de dommages et intérêts.
Hier, le tribunal correctionnel de Paris a donné raison à Madame Le Pen, condamnant l'hebdomadaire du groupe Prisma à une amende de 1.000 euros ajoutée d'une seconde amende avec sursis de 1.000 euros pour avoir également posté sur son site internet. D'autre part, VSD devra en outre verser à Marine Le Pen 2 euros de dommages et intérêts, ainsi que 3.000 euros de frais de justice. VSD a en revanche été relaxé du délit d'injure.
L'article incriminé incluait les prénoms et le patronyme des trois enfants mineurs de Marine Le Pen ainsi qu'une photo "volée" (mais flouttée) les représentant. D'autre part, la députée européenne s'estimée diffamée et injuriée alors que le magazine la décrivait comme une fêtarde qui, "paradoxalement, c'est une fille qui aime manger, boire et baiser comme son père".
Dans son jugement, le tribunal a estimé que l'article incriminé imputait à Marine Le Pen "un comportement excessif et incontrôlé qui apparaît attentatoire à la considération".