En politique, Twitter peut parfois se retourner contre les élus qui l'utilisent. Récemment, dans le cadre de l'affaire Bygmalion, Nadine Morano en a fait l'amère expérience. Un de ses vieux tweets datant de plus d'un an a été "remonté" par ses followers, qui l'ont retweeté à plusieurs reprises. Elle écrivait à l'époque : "Pour les menteurs et les fraudeurs la sanction doit être exemplaire assortie d'une inéligibilité à vie". L'ex-ministre commentait à l'époque l'affaire Cahuzac, qui venait d'avouer ses mensonges.
Certains internautes se sont donc amusés à reprendre ce tweet pour l'associer à l'affaire Bygmalion, qui a contraint Jean-François Copé à la démission de l'UMP. Mais l'ex-ministre n'a visiblement pas apprécié et a décidé de le supprimer. Aujourd'hui, elle s'en explique, toujours... dans un tweet :
Écrit au lendemain des aveux de Cahuzac, supprimé par l'utilisation qui en est faite contre Copé qui bénéficie de la présomption d'innocence
- Nadine Morano (@nadine__morano) 28 Mai 2014