Un journaliste américain va-t-il faire basculer ce qu'on a appelé "L'Affaire DSK". Toujours est-il qu'un des avocats de Dominique Strauss-Kahn n'exlut pas la thèse du complot concernant son client en raison d'une enquête journalistique à paraître dans le magazine New York Review of Books. Dans son article, le journaliste d'investigation Edward Epstein lève plusieurs zones d'ombre.
Le journaliste insiste notamment sur une scène de joie qui se serait déroulée au Sofitel de New York après le départ de Nafissatou Diallo de la chambre de DSK. Deux employés se seraient alors tapés dans les mains en signe de satisfaction.
Cette enquête insiste sur un autre élément : le Blackberry de DSK est resté introuvable. Personne, dans les deux parties de l'affaire, n'est parvenu à retrouver le téléphone de l'ancien patron du Fonds monétaire international. Le téléphone aurait été mis "hors service" moins d'une heure après la rencontre entre DSK et la femme de chambre de l'hôtel.
"Nous ne pouvons désormais plus exclure que Dominique Strauss-Kahn ait été la cible d'une entreprise délibérée visant à le détruire politiquement" a demandé un des avocats de DSK réclamant que le Sofitel apporte des explications après ces révélations.