S'il était président de la République... Arnaud Montebourg mettrait un terme à un genre visuel très répandu aujourd'hui : la télé-réalité. C'est ce qu'il annonce dans les colonnes de Libération ce matin, où il est l'invité exceptionnel. Il n'en dit pas plus, il souhaite juste "l'interdire". On ne sait pas de quelle télé-réalité il parle : de la real tv d'enfermement à la Secret Story, de la real tv d'aventure comme Koh-Lanta ou encore de la télé-réalité musicale, comme X-Factor ou Nouvelle Star .
Mais ce n'est pas tout. Si Arnaud Montebourg était président, il "remettra au pot la concession de TF1 et de M6 dans le domaine hertzien". En clair, il remettrait en cause les licences accordées à ces deux chaînes. Une position qu'il défend depuis de nombreuses années. Il interdirait aussi les appels d'offres "aux groupes audiovisuels dépendant de la commande publique". TF1 devrait alors changer d'actionnaire : le groupe Bouygues, acteur majeur du BTP, en est son actionnaire. Même régime pour la presse écrite : l'avionneur Dassault par exemple ne pourrait être qu'actionnaire minoritaire du Figaro. Arnaud Montebourg, qui en veut décidément à la Une, lui imposerait un cahier des charges "durci au niveau culturel". Enfin, il souhaite que les sociétés de journalistes aient "un statut qui les protègera des ingérences de leur actionnaire". La seule proposition raisonnable ?