Les vagues se suivent et se ressemblent au royaume des matinales radio. Sur la vague septembre-octobre 2019,Nicolas Demorand et Léa Salamé sont une nouvelle fois large leader, signant une rentrée canon. En quart d'heure moyen (le critère traditionnellement utilisé par puremedias.com), leur "7/9" affiche ainsi chaque jour très exactement 1.976.000 auditeurs selon les chiffres d'audience des radios publiés ce matin par Médiamétrie. La matinale d'Inter est ainsi en hausse sur un an (+98.000), comme sur une vague (+75.000). La matinale de France Inter enregistre un pic à 2.339.000 auditeurs (+214.000 sur un an) lors du journal de 8h de Florence Paracuellos, voix qui demeure plus que jamais la plus écoutée de France.
Sur cette première vague de la saison 2019-2020, France Inter creuse ainsi l'écart avec RTL. La station de l'avenue Charles de Gaulle est ainsi dauphine avec désormais 360.000 auditeurs de retard, contre 219.000 il y a un an et 284.000 lors de la vague précédente. "RTL Matin", toujours emmené par Yves Calvi, est écouté chaque jour entre 7h et 9h par 1.616.000 fidèles. La radio, toujours devancée au général, perd 44.000 paires d'oreilles par rapport à l'année dernière, mais est stable sur une vague. Entre 7h et 9h30, en ajoutant "Laissez-vous tenter", la matinale de RTL est écoutée par 1.577.000 personnes en moyenne (-50.000 sur un an).
Troisième, la matinale de France Bleu reste sous la barre du million de fans avec près de 908.000 auditeurs entre 7h et 9h (-59.000 sur un an, stable sur une vague). Au pied du podium, Matthieu Belliard, le quatrième matinalier en quatre ans sur Europe 1, commence sa saison en affichant un score historiquement bas pour sa station : 736.000 paires d'oreilles chaque matin, chutant de -206.000 fans par rapport à Nikos Aliagas l'année dernière. Signe encourageant pour Europe 1, la matinale de Matthieu Belliard gagne 18.000 fans par rapport à la vague avril-juin 2019 et reste devant RMC. Sur la nouvelle tranche 6h-9h de la matinale d'Europe 1, le journaliste fédère 586.000 curieux (-170.000 sur un an sur la tranche composée l'année dernière de la fin de la pré-matinale de Matthieu Noël et de la matinale de Nikos Aliagas).
En baisse aussi, Jean-Jacques Bourdin sur RMC est cependant toujours cinquième des généralistes avec exactement 625.000 habitués entre 7h et 9h (-113.000 sur un an, -54.000 sur une vague). Sur la tranche 6h-9h, "l'homme libre" rassemble 539.000 paires d'oreilles, un score là aussi orienté à la baisse (-100.000 sur un an). Sur franceinfo, Marc Fauvelle réveille désormais 543.000 fidèles entre 7h et 9h, en repli (-33.000 sur un an et -91.000 sur une vague). A noter que Guillaume Erner peut pour sa part se targuer de réunir 293.000 fidèles sur France Culture (+21.000 sur un an), tandis que Guillaume Durand sur Radio Classique fidélise 127.000 personnes entre 7h et 9h (stable sur un an).
A l'image de la matinale, les interviews de France Inter sont en tête sur cette vague de début de saison. Léa Salamé en solo affiche à 7h45 2.135.000 auditeurs, en hausse sur un an (+124.000). De 8h15 à 8h45, Nicolas Demorand et sa camarade rassemblent ensuite 2.058.000 fans, en hausse de 115.000 paires d'oreilles par rapport à l'année dernière.
A 8h15, Yves Calvi sur RTL rassemble 1.741.000 paires d'oreilles (-26.000 sur un an). Toujours sur la station du groupe M6, Alba Ventura, remplaçante d'Elizabeth Martichoux, est en hausse de 41.000 aficionados sur un an (+101.000 sur une vague). L'intervieweuse politique réunit ainsi chaque matin 1.685.000 personnes à 7h45. Sur Europe 1, l'interview de 8h15 de Sonia Mabrouk signe une vague en net repli, à seulement 759.000 curieux, plongeant de près de 298.000 auditeurs par rapport à celle d'Audrey Crespo-Mara à la même époque en 2018 (+35.000 sur une vague). Celle de Jean-Jacques Bourdin à 8h30 est derrière avec 625.000 paires d'oreilles branchées sur la radio RMC, en baisse de 131.000 fans sur un an.
Source : 126.000 Radio Médiamétrie septembre-octobre 2019. Audiences en quart d'heure moyen. Lundi au vendredi. Les comparaisons exprimées sont sur un an (septembre-octobre 2018 vs septembre-octobre 2019) et sur une vague (avril-juin 2019 vs. septembre-octobre 2019).