Le livre de Valérie Trierweiler et sa tournée promotionnelle européenne déplaisent à Augustin Trapenard. Ce midi, le chroniqueur du "Grand Journal de Canal+" et animateur sur France Inter a adressé une lettre ouverte à l'ex-compagne de François Hollande. Une missive qu'il a lue ce midi à la fin du "Tube", l'émission médias de la chaîne cryptée présentée chaque samedi par Daphné Burki.
Augustin Trapenard est revenu sur sa rencontre avec l'ex-première dame, lors d'un diner à Nohant-Vic, le petit village où a vécu la romancière George Sand. "Nous avions longuement parlé de littérature, de l'art de s'effacer pour la mettre en avant, la littérature", se souvient le journaliste. "Aujourd'hui, au lieu de porter les livres des autres, tu défends le tien dans le monde entier. Certes, cela t'a sans doute offert un peu de réconfort, mais aussi de la renommée puis quelques deniers, il ne faut pas l'oublier", écrit le journaliste qui tutoie la destinataire de son texte.
"Mais à quel prix l'as-tu écrit, ce livre assassin, Valérie", s'interroge Augustin Trapenard à haute voix. "Au prix de la crédibilité du président que tu pourfends dans le monde entier... Au prix de la crédibilité de la culture française aussi que tu égratignes avec ce témoignage, convenons-en, de piètre qualité...", ajoute-il en déplorant que "Merci pour ce moment" ait éclipsé la rentrée littéraire.
"Ahhh Valérie... Sous couvert de liberté, n'aurais-tu pas cédé à l'orgueil et à la vanité ? Où diable est passée ta passion des beaux livres ?", termine cet amoureux de littérature qui conclut en citant George Sand : "A la passion , il n'y a de remède que la passion !"